Rien ne va plus entre eux deux depuis le refus du statut de chef de l’opposition. Après le discours prononcé par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, leFPI tendance Affi N’Guessan est monté au créneau pour dénoncer « un passage en force ».
« Le Chef de l’Etat a clairement affiché sa volonté de ne point tenir compte de l’opposition et d’opérer un passage en force » soutient le président Pascal Affi N’Guessan.
Au constat, l’action du gouvernement demeure résolument orientée coûte que coûte à l’organisation d’un référendum dans le courant du mois d’Octobre 2016.
Ce projet d’adoption d’une nouvelle constitution malgré les nombreuses contestations, a été à nouveau réitéré par le Alassane Ouattara dans son discours à la nation à l’occasion du 56ème anniversaire de la République de Côte d’Ivoire.
Les deux tendancesFPI ont toute suite lancé des appels à la vigilance et au refus de ce projet jugé exclusif et inopportun par plusieurs autres partis politiques et organisations de la société civile.
Celui qui avait joué le jeu du pouvoir en place au moment de la présidentielle de 2015 en acceptant sa mission de diviseur duFPI pour, entre autre, échapper à la prison et se voir promettre un statut de chef de l’opposition, estime par ailleurs que « l’opposition est mise devant ses responsabilités » et « elle doit les assumer au nom de la démocratie et de la paix ».
L’insistance pour la création d’une vice-présidence, d’un sénat et le refus de mettre sur pied une assemblée constituante contribuent à intensifier le bras de fer entre les acteurs socio-politiques à propos d’une nouvelle réforme constitutionnelle en Côte d’Ivoire.
koaci