C’est la ‘’monnaie d’échange’’ de l’Appel de Daoukro. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) doit, à travers un cadre issu de ses rangs, reprendre le pouvoir en 2020.
Hier, samedi 25 avril 2015, à l’occasion de l’investiture d’Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, président du PDCI, par ailleurs président du RHDP a réitéré cette volonté, source de polémiques au sein de la coalition au pouvoir.
« Notre prochaine étape sera la mise en place des structures d’une grande formation politique. Dans ce futur grand ensemble, des dispositions seront prises pour exercer alternativement le pouvoir suprême, l’année 2020 étant prioritairement celle d’un cadre issu du PDCI », a déclaré l’ancien président ivoirien lors de son intervention à cette cérémonie.
En guise de réponse sur la question de l’alternance, Alassane Ouattara n’est pas allé dans un sens contraire. Cependant, le président –candidat a insisté sur la nécessité pour le RHDP de se muer en parti unifié.
« Je partage la vision de mon aîné, le Président Henri Konan Bédié qui est d’aboutir à une grande formation politique qui garantisse l’équilibre et l’alternance en son sein », a affirmé Alassane Ouattara.
Si le RHDP semble prêt pour la présidentielle de 2015, celle de 2020 sera sans doute l’objet de discussions au sein de la coalition.
linfodrome.com
