Affaire écoutes téléphoniques Soro-Bassolé
L’enregistrement audio attribué au président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro et l’ancien premier ministre, Djibril Bassolé, ne cesse de faire couler de l’encre. Le chef de l’État, Alassane Ouattara, après un mois à l’étranger, rentre au pays et décide de prendre les choses en main, à en croire la presse nationale.
« Le chef de l’État a évoqué l’affaire des écoutes téléphoniques : j’en ai parlé avec Soro », fait savoir Fraternité Matin. « J’ai rencontré le président Soro à Paris, j’en ai parlé avec lui. Le moment venu, nous allons traiter cette question avec les nouvelles autorités burkinabè », a déclaré le chef de l’État.
Sur le sujet, L’Expression titre: « Écoute téléphonique Soro-Djibril Bassolé : Ouattara prend le dossier en main ». Selon le journal, le chef d’État rentré samedi a décidé de s’occuper personnellement de l’affaire des écoutes téléphoniques attribuées au président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro et à l’ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibril Bassolé.
Quant à Soir info, il titre sur la sortie d’une autre bande incluant le président du parlement ivoirien et le général Gilbert Diendéré. « Affaire écoutes téléphoniques: un nouvel enregistrement Soro-Diendéré sorti ». Selon le quotidien, Guillaume Soro a eu une conversation avec le général Diendéré, lui donnant des indications pour se mettre à l’abri, le rassurant par ailleurs.
Face à cette situation, LG infos croit savoir ce que font les autorités burkinabè et livre à sa Une : « après la sortie de Zida : ce que prépare la justice burkinabé contre Soro ». À en croire le quotidien, la justice burkinabè a enclenché l’action publique contre tous ceux qui sont impliqués dans les tentatives de déstabilisation du Conseil national de transition (Cnt). « De nombreux mandats d’arrêt ont été émis à l’encontre des personnalités burkinabè. Sans oublier les personnes étrangères complices parmi lesquelles figure Soro.
Evasion et décès à la Maca
Le week-end dernier s’est achevé avec beaucoup de remous au niveau de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Des évasions et un décès ont été signalés. C’est pourquoi Notre Voie barre à la Une : « Quelque chose se passe dans le pays / Maca : des prisonniers s’évadent ». Il écrit que « la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) a été le théâtre d’une évasion spectaculaire dans la nuit du samedi à hier, dimanche. Selon des sources pénitentiaires, 30 détenus du patrimoine des mineurs du bâtiment A se sont enfuis de leur la plus grande prison du pays ». Il affirme que selon des sources, les évadés ont bénéficié d’une complicité interne pour prendre le large.
Or selon L’inter, il s’agit de 59 détenus qui se sont évadés de la Maca. Selon les informations qu’il possède des sites d’informations, les évadés ont escaladé le mur de la prison pour se fondre dans la nature. Lui parle de bâtiment C qui abrite les grands criminels.
A la Maca, il n’y a pas eu que des évasions. Un détenu est décédé le samedi dernier. «Torturé et sans soin à la Maca, un prisonnier politique meurt », titre Le Temps en écrivant «l’un des 422 prisonniers politiques détenus dans les prisons ivoiriennes est mort le samedi 5 décembre 2015, à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Il s’agit de Kouyé Gnépa Éric. Ce prisonnier qui a été arrêté en mars 2015, souffrait selon nos informations depuis des mois de la maladie de l’ulcère et des séquelles de tortures lors de son arrestation ».
Pour sa part, Le Quotidien d’Abidjan titre : « un 4e pro-Gbagbo meurt à la Maca ». Attribuant cela à la justice des vainqueurs, le journal informe le détenu a été placé sous mandat de dépôt le 26 avril 2015, suite aux attaques de Grabo le 8 et 9 janvier de cette année. Ces informations sont relayées par plusieurs journaux, particulièrement ceux proches de l’opposition.
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