04192024Headline:

Côte-d’Ivoire:Depuis la prison, Pour la première fois koua justin s’addresse aux ivoiriens :Son message

 

Ivoiriens, Ivoiriennes,le plus dur est derrière nous. Le plus dur est

passé. Reste l’avenir radieux avec la libération très prochaine

du Président Laurent Gbagbo. Gardons courage et

espoir, la lutte continue». tel est le contenu du message,

très court certes, mais très profond en termes de teneur

politique, que Koua Justin a adressé hier aux Ivoiriens en

général, et au militants du fPI du Président Gbagbo en particulier,

depuis le sous-sol où le maintient arbitrairement le

régime ouattara depuis plus de deux ans.

 

Il a fait cette adresse diffusée sur les réseaux sociaux, à l’occasion

de la visite que lui a rendue, hier, à 13 heures, le président du Cojep mouvement de soutien au Président Gbagbo angenor Youan Bi.

Celui-ci était accompagné par son vice-président Donatien

Bli. Koua Justin lui, était avec ses codétenus Dahi Nestor,

secrétaire national de la JfPI de Gbagbo, et samba David,

président des ‘’indignés de Côte d’Ivoire’’.

l’entretien entre les prisonniers politiques de ouattara et

leurs hôtes a duré plus d’une heure de temps, à en croire

ceux-ci. Cet entretien a porté,selon le président Youan Bi,

sur la vie sociopolitique du pays et les perspectives de

lutte. «Ce sont des combattants au moral d’acier que

nous avons trouvés au soussol de la Côte d’Ivoire sentant

l’avenir avec beaucoup de sérénité et d’espoir», rassure

Youan Bi au sortir de cette visite.

 

Pour mémoire, Koua Justin et Dahi Nestor ont été arrêtés

après le congrès extraordinaire de Mama du 30 avril

2015. lequel avait vu la réélection du Président Gbagbo

à la tête de son parti et l’exclusion

d’affi N’Guessan.

Quant à samba David, il croupit dans les geôles de la prison bien

longtemps avant ses codétenus. les deux premiers nommés

ont été jugés ensemble avec le ministre Dano Djédjé,

après deux ans de détention arbitraire, et condamnés à 30

mois d’emprisonnement pour «discrédit d’une décision de

justice». Ils avaient été acquittés pour les délits de trouble à

l’ordre public et atteinte de la sureté de l’etat que le pouvoir

leur avait collés aussi.le premier jour du jugement,

le procureur de la république, qui était censé les poursuivre

avait, à la stupéfaction générale, indiqué n’avoir pas eu

connaissance du dossier des accusés. Il avait par consé-

quent, demandé le report du procès. les avocats de la dé-

fense en avaient profité pour demander leur mise en liberté

provisoire. Mais la président du tribunal, Madame Daleba,

avait rejeté la requête de la défense et fait droit à la demande

de report du procureur de la république.

.lecridabidjan

What Next?

Related Articles