Ivoiriens, Ivoiriennes,le plus dur est derrière nous. Le plus dur est
passé. Reste l’avenir radieux avec la libération très prochaine
du Président Laurent Gbagbo. Gardons courage et
espoir, la lutte continue». tel est le contenu du message,
très court certes, mais très profond en termes de teneur
politique, que Koua Justin a adressé hier aux Ivoiriens en
général, et au militants du fPI du Président Gbagbo en particulier,
depuis le sous-sol où le maintient arbitrairement le
régime ouattara depuis plus de deux ans.
Il a fait cette adresse diffusée sur les réseaux sociaux, à l’occasion
de la visite que lui a rendue, hier, à 13 heures, le président du Cojep mouvement de soutien au Président Gbagbo angenor Youan Bi.
Celui-ci était accompagné par son vice-président Donatien
Bli. Koua Justin lui, était avec ses codétenus Dahi Nestor,
secrétaire national de la JfPI de Gbagbo, et samba David,
président des ‘’indignés de Côte d’Ivoire’’.
l’entretien entre les prisonniers politiques de ouattara et
leurs hôtes a duré plus d’une heure de temps, à en croire
ceux-ci. Cet entretien a porté,selon le président Youan Bi,
sur la vie sociopolitique du pays et les perspectives de
lutte. «Ce sont des combattants au moral d’acier que
nous avons trouvés au soussol de la Côte d’Ivoire sentant
l’avenir avec beaucoup de sérénité et d’espoir», rassure
Youan Bi au sortir de cette visite.
Pour mémoire, Koua Justin et Dahi Nestor ont été arrêtés
après le congrès extraordinaire de Mama du 30 avril
2015. lequel avait vu la réélection du Président Gbagbo
à la tête de son parti et l’exclusion
d’affi N’Guessan.
Quant à samba David, il croupit dans les geôles de la prison bien
longtemps avant ses codétenus. les deux premiers nommés
ont été jugés ensemble avec le ministre Dano Djédjé,
après deux ans de détention arbitraire, et condamnés à 30
mois d’emprisonnement pour «discrédit d’une décision de
justice». Ils avaient été acquittés pour les délits de trouble à
l’ordre public et atteinte de la sureté de l’etat que le pouvoir
leur avait collés aussi.le premier jour du jugement,
le procureur de la république, qui était censé les poursuivre
avait, à la stupéfaction générale, indiqué n’avoir pas eu
connaissance du dossier des accusés. Il avait par consé-
quent, demandé le report du procès. les avocats de la dé-
fense en avaient profité pour demander leur mise en liberté
provisoire. Mais la président du tribunal, Madame Daleba,
avait rejeté la requête de la défense et fait droit à la demande
de report du procureur de la république.
.lecridabidjan