04202024Headline:

Côte d’Ivoire:Mr Ouattara met fin aux débats et affirme” la surveillance de l’élection présidentielle sera confiée aux FRCI”

 

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Présidence de la CONARIV, surveillance de l’élection présidentielle, Ouattara met définitivement fin aux débats

Alassane Ouattara a annoncé ce jour depuisOdienné  que la surveillance de l’élection présidentielle sera confiée aux FRCI et a rassuré l’église catholique qu’il a informé l’évêque et le nonce apostolique avant de nommer Monseigneur Ahouana à la tête de la CONARIV.

Lors de son lancement officiel, la Coalition nationale pour le changement, (CNC) a souhaité la surveillance du scrutin presidentiel d’octobre 2015 soit confiée à l’ONUCI au détriment des Forces républicaines de Côte d’Ivoire.

Le chef de l’Etat ivoirien s’ est prononcé sur ce sujet ce dimanche àOdienné précisant au passage qu’il n’était pas informé du fait que cette coalition composée de douze partis politiques de l’opposition et des membres des la société civile demandait le remplacement des FRCI par l’Onuci.

“Je n’étais pas informé, mais je me demande s’ils sont vraiment en Côte d’Ivoire parce que la paix et la sécurité règne dans le pays. D’ailleurs mon intention c’est de demander le départ de l’Onuci après les élections, soit en 2017, soit en 2018. Si on faisait cela, comment ils organiseraient les élections en 2020. Il faut que les gens soient un peu patriotes. Pourtant, on les entend dire qu’ils sont patriotes. Il faut que les Ivoiriens se prennent en charge aussi bien au niveau militaire qu’au niveau électoral. Et c’est ce qui se passe,” a déclaré Ouattara mettant du coup fin au rêve de la coalition de l’opposition.

Selon lui, les FRCI, les Forces de sécurité font un travail exceptionnel en faisant allusion à l’indice de sécurité de son pays.

“Aujourd’hui l’indice de sécurité de la Côte d’Ivoire est au même niveau que celui de Genève et de New York. Je crois savoir qu’à Genève, c’est le ministère de l’Intérieur qui organise les élections tandis qu’à New York cela incombe à la municipalité. Monsieur le ministre de l’Intérieur, on devait vous demander d’organiser les élections pour bien montrer que nous sommes au même niveau que les autres et que nous avons la capacité de le faire. Nous sommes très fiers des Forces de Défense et de Sécurité pour le travail qu’ils abattent. Ils le font surtout dans le sens du respect des citoyens et de l’Etat de droit. Et cela a bien commencé dans notre pays,”a soutenu Ouattara.

La nomination de monseigneur Ahouna à la tête de laCONARIV  a créé la division au sein de l’église catholique le chef de l’Etat avoue qu’il n’a pas été saisi sur ce sujet.

Bien que n’ayant pas été informé d’une quelconque division, le chef de l’Etat ivoirien a par ailleurs reconnu qu’il a lu cette information dans la presse.

“Effectivement, j’ai lu dans la presse qu’il y a quelques échanges au sein de la conférence épiscopale. Je tiens à préciser que nous ne voulons pas nous mêler des questions religieuses. Mais la chose que je peux vous dire, c’est que Monseigneur Ahouanan était membre de la CDVR. Le président de la CDVR a démissionné, nous avons reconduis tout simplement tous ceux qui étaient là. Nous avons décidé que ce serait bon que Mgr Ahouanan qui était l’un des vice-présidents soit le président,” a indiqué Alassane Ouattara.

Selon lui avant de nommer Monseigneur Ahouanan, il a informé le cardinal Kutwa et le Nonce apostolique.

“Je ne veux pas me mêler des dissensions éventuelles au sein de la Conférence épiscopale. Mgr Ahouanan fait un excellent travail. Il a un calendrier et nous allons le soutenir pour qu’il aille jusqu’au terme du travail que nous lui avons confié. Il n’y a pas que Mgr Ahouanan au sein de cette commission,” a-t-il ajouté.

Il estime que l’homme de Dieu n’est donc pas le seul comptable des actes de laCONARIV  puisqu’elle a en son sein des évangéliques, des musulmans et la société civile.

C’est tout ce bloc qui va faire un rapport. Ce n’est pas laCONARIV  de Mgr Ahouanan. C’est uneCONARIV présidée par Mgr Ahouanan qui a d’ailleurs à ses côtés, trois vice-présidents. Il y a le roi de Bassam, l’ambassadeur Tanoe, le Cheick Boikary Fofana et le Bishop Benjamin Boni,” a rappelé le chef d’Etat ivoirien.

Evitant de tomber dans la polémique, Alassane Ouattara a conclu que le travail qui se fera sera collégial et collectif et il fait confiance à la Commission.

Wassimagnon, Odienné

koaci

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