04202024Headline:

CPI: A la demande des avocats de la défense, les juges de la Chambre ont suspendu; tout sur cette affaire!

A la demande des avocats de la défense, les juges de la Chambre ont suspendu, ce mercredi 03 octobre 2018, les audiences du procès conjoint Laurent Gbagbo-Charles Blé Goudé, pour reprendre dans la semaine du 12 au 20 novembre prochain.

Les avocats de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son filleul Charles Blé Goudé, ont sollicité auprès des juges de la Chambre de première instance, le report des audiences pour la semaine 12 novembre 2018 prochain. « La défense propose que l’audience de la défense soit prévue pour la semaine du novembre », a proposé Me Knoops, aux juges. Il a été soutenu dans cette requête par Me Emmanuel Altit, avocat de l’ex président ivoirien.

Comme raison évoquée, par les deux avocats, une soumission écrite de l’accusation allant au-delà de celle requise par la chambre à l’entame du procès.

« Dans cette affaire la chambre avait clairement limité la soumission écrite des parties pour répondre à la procédure d’abandon des charges. Dans notre affaire nous sommes confrontés à la réponse de l’accusation avec plus de 1100 pages et 6001 notes en bas de pages. Nous sommes également face à un mémoire de la représente légale des victimes d’environs 100 pages, en plus de 1500 pages des transcrits des trois d’audience (…) », a indiqué Me Knoops, en charge de la défense de Charles Blé Goudé aux juges.

La requête a été jugé recevable par le juge Cuno Tarfusser, qui a également reconnu la longueur du rapport produit par l’accusation « Il est juste de donner à la défense le temps nécessaire, pour préparer sa reponse » a indiqué le juge-président.

Rappelons que du 01 au 03 octobre 2018, le bureau du procureur s’est évertué à fournir des éléments de preuve, avec pour ambition d’obtenir auprès de la chambre le rejet de la demande d’acquittement déposé devant la Cour par les avocats de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé.

Laurent Ggagbo et Charles Blé Goudé sont accusés de crime contre l’humanité pour des faits remontant à la crise post-électorales qui a eu lieu en Côte d’Ivoire entre 2010 et 2011. 3000 personnes y auraient perdu la vie.

Jean Kelly Kouassi (Stg)

linfodrome.com

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