Affaire de ne plus appeler Laurent Gbagbo «Président»,le Fpi s’indigne et proteste vivement
Les partisans de l’ancien président ivoirien s’indignent et élèvent une vive protestation après la décision prise à la Haye de ne plus l’appeler “Président”.
Les “Gbagbo ou rien”, à travers un communiqué transmis dimanche ont réagi suite à la demande jeudi de la représentante légale des victimes qui a poussé le juge principal Cuno Tarfusser et ses adjoints à interdire à la Défense d’utiliser le terme “Président” pour désigner Laurent Gbagbo.
Au nom du parti, le porte parole par intérim écrit que la formation politique de l’ancien président: “S’indigne et élève une vive protestation contre la décision politique prise par les juges de la CPI interdisant à la Défense du PrésidentLaurent Gbagbo de l’appeler ‘’Président Gbagbo’’ “.
Il rappelle que les français continuent d’appeler “Président”, Jacques Chirac et queLaurent Gbagbo a été élu une première fois le 26 octobre 2000 et “a exercé son mandat en collaborant avec tous les pays du monde et a signé, au nom de la Côte d’Ivoire, tous les Accords” comme relevé.
Koné Boubakar poursuit en mentionnant que “pour le FPI, cette décision du juge est une prise de position voilée quant à la question récurrente et centrale de savoir : Qui a gagné l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 ? “.
Si le procès de Gbagbo à la Haye est qualifié selon eux de “théâtralisation d’une vaste mascarade”, ses partisans exigent toujours la poursuite des dirigeants du régime actuel.
LeFpi “exige la poursuite de Monsieur Alassane Ouattara, son camp et leurs commanditaires, les vrais coupables des massacres en Côte d’Ivoire lors de la guerre faite à notre pays par la France qui s’est appuyée sur ses hommes de main locaux et régionaux” , conclu le communiqué.
Amy Touré, Abidjan
koaci