04192024Headline:

Crise post-électorale: Pour la paix en Côte d’Ivoire, Angenor Youan ex-dirigeant du Cojep, donne sa stratégie pour faire revenir au pays les exilés pro-Gbagbo.

Pour la paix en Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a demandé aux exilés pro-Gbagbo de rentrer au pays. Mais l’on constate toujours que nombreux sont les exilés qui boudent cet appel du Président de la République de Côte d’Ivoire. Angenor Youan-Bi ex-dirigeant du Cojep (Congrès panafricain des jeunes patriotes), donne sa stratégie pour faire revenir au pays les exilés pro-Gbagbo.

Depuis la crise post-électorale qu’a connue la Côte d’Ivoire, plusieurs pro-Gbagbo ont quitté le pays pour l’exil. Et cela fait plus de sept (7) ans que ceux-ci ont trouvé refuge dans d’autres pays. Malgré l’insistance du gouvernement ivoirien soutenue par des actions, plusieurs d’entre eux sont encore reticents et tardent à rentrer au bercail. Pour régler définitivement cette question d’exilés pro-Gbagbo, Angenor Youan-Bi, ex-dirigeant du Cojep (Congrès panafricain des jeunes patriotes) et proche de Blé Goudé donne sa stratégie.

A l’en croire, pour faire revenir les exilés pro-Gbagbo, il faudrait d’abord les mettre en confiance en posant des actes concrets. Comme actes, il a suggéré la libération totale de tous les prisonniers de la crise post-électorale, à savoir les civils et les corps habillés afin que ceux-ci retrouvent leurs familles respectives.

Soutenant par ailleurs, que la libération des prisonniers politiques n’est pas le seul gage de la paix en Côte d’Ivoire. Il a aussi évoqué le dégel des avoirs. Pour lui, il faut laisser l’argent des pro-Gbagbo intact sur les comptes. « On nous parle de dégel des comptes, mais en réalité quand vous avez l’argent sur le compte et qu’en suite cet argent ne se trouve plus sur les comptes après le dégel à qui devrons nous nous adresser?», s’est-il interrogé, au studio de linfodrome.ci.

Sur la même lancée, Angenor Youan-Bi, devenu désormais militant du Front Populaire Ivoirien (FPI) tendance Aboudramane Sangaré, a ensuite évoqué le cas des plantations et des maisons confisquées.
« Les plantations confisquées, les maisons encore occupées qu’est ce qu’on en fait? ».

Sans oublier, le cas des victimes de guerre pro-Gbagbo. Selon ses propos, en Côte d’Ivoire, les victimes de guerre sont des personnes ciblées, notamment le camp Ouattara. « Or, il y’a des victimes du camp Gbagbo qu’il faut aussi prendre en compte», a-t-il soutenu. Avant d’ajouter que, la décrispation c’est à tous les niveaux pour permettre aux exilés d’avoir confiance et de rentrer tranquillement au pays.

Mélèdje Tresore

 

abidjan.net

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