L’étape de Bouaké-Sakassou, la 3e du Tour de Réconciliation doté du prix Alassane Ouattara courue, hier, a été fructueuse pour les Ivoiriens.

Abou Sanogo, l’Ivoirien a remporté la 3e étape dans le royaume baoulé, à l’issue d’une course en ligne ponctuée d’un circuit fermé de 111, 8 km. Le sprinteur a pu s’en sortir en réalisant un chrono de 2h39min59s, avec une moyenne horaire de 41,93s.

« Nous sommes dans la ville du président de la Fédération ivoirienne de cyclisme (Fic), Allah Kouamé, et nous avons à cœur de lui faire plaisir. Il nous fallait gagner cette étape pour l’honneur de notre pays. Nous nous sommes sentis humiliés quand le Burkina Faso a remporté la première étape. Ce n’était pas digne de nous », a déclaré le capitaine Abou Sanogo.

A cette même étape, un autre Éléphant cycliste, Traoré Souleymane, s’est adjugé le maillot jaune du tour qui été la propriété du Burkina Faso depuis la première étape. « Je suis très content d’avoir gagné le maillot jaune. Mais il reste encore beaucoup d’étapes. Il faut donc être prudent maintenant parce que l’écart n’est pas grand», a confié Traoré Souleymane. Il devient ainsi le leader provisoire de cette 29e édition.

Cette double victoire permet à l’équipe de Côte d’Ivoire d’entrer de plain-pied dans cette compétition et d’y jouer pleinement les premiers rôles jusqu’au samedi prochain à Adzopé.

Dans le camp burkinabé, c’est presque la déception. « Notre maillot jaune Ilboudo Mohamadi a craqué. Il n’a pas l’habitude d’être porté à la tête. C’était sa première victoire avec l’équipe nationale. Les coureurs ivoiriens l’ont coincé pendant cette course. Il n’a pas réussi à s’échapper. La Côte d’Ivoire a été plus stratège que nous. Mais tout est relancé. Il nous reste encore quatre étapes », a prévenu le Burkinabé Rawendé Mocaïla.