L’information a pris quasiment toute la ville. Des proches joints sont tous affolés et se précipitent chez le leader des caciques du Front populaire ivoirien (Fpi). Abou Drahamane Sangaré est décédé. Tel est la triste nouvelle.
L’ancien ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères puis Inspecteur général d’Etat sous le régime de Laurent Gbagbo a rendu l’âme ce matin du samedi 03 novembre 2018. Le ”Gardien du Temple” comme l’appellent les inconditionnels appelés ”Gbagbo ou rien” ne serait pas au mieu de sa forme depuis deux semaine. C’est ce mal qui l’a emporté, alors même que certains de ses proches collaborateurs s’apprêtaient à lancer de nouveaux mots d’ordre dans le cadre de la lutte qu’il a engagé pour les prochaines élections en Côte d’Ivoire.
Justin Koua, leader des jeunes de son parti, qui devait animer une conférence de presse ce jour, la annulé sine die. Tous se sont rués au domicile du défunt. Non plus pour jubiler comme ils l’ont fait, le 6 août dernier à l’annonce de la libération de 800 prisonniers de la crise post-électorale dont Simone Gbagbo, mais pour pleurer, cette fois, celui qui a tenu le leadership de leur combat au cours durant ces années.
Abou Drahamane Sangaré vient de partir, deux semaines après un autre ponte du Fpi, Marcel Gossio, ancien directeur général du Port autonome d’Abidjan décédé brusquement le 21 octobre dernier, au lendemain de l’inhumation du Pr. Raymond Abouo N’dori, un au baron du parti de Laurent Gbagbo encore incarcéré à la Haye.
F.D.BONY
fratmat.info