04252024Headline:

Deux jours après le meeting Ce qui s’est passé entre la CNC et Hamed Bakayoko

Amhed Bakoyoko et CNC

Le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la sécurité Hamed Bakayoko, a rencontré les leaders de la CNC, lundi. A l’issue de cette rencontre, le gouvernement a décidé de faire en sorte que l’opposition puisse mener librement ses activités »,

 « Nous avons dit à la délégation de la Cnc notre engagement à faire en sorte qu’ils puissent librement mener leurs activités. Nous avons simplement demander que cela se fasse en respectant les règles en la matière. Ces manifestations se déroulent dans des cités qui sont gérées par des maires et des préfets donc il faut des échanges et des contacts pour s’assurer que la place est disponible ; et que les chargés de sécurité aient des réunions avec les organisateurs pour avoir le cadre et l’environnement de la manifestation afin d’avoir un plan de sécurité qui soit approprié », a déclaré Hamed Bakayoko, après une rencontre avec des leaders de la Coalition nationale pour le changement (CNC), un groupement de 13 partis politiques de l’opposition mis sur pied mi-mai.

« Les instructions du président sont très claires : nous devons favoriser, à travers le dialogue politique, l’animation au sein de la classe politique afin que chacun puisse porter son message. En tout cas, j’ai dit ma disponibilité à poursuivre ce dialogue sincèrement parce que nous y croyons », a précisé M. Hamed Bakayoko Bakayoko.
Le porte-parole de la délégation de la CNC, Mamadou Koulibaly, ils sont d’abord venus dire merci au ministre, parce que le meeting aurait été difficilement réalisé s’il n’était pas intervenu pour faciliter les choses.

Il a poursuivi en affirmant que leur rassemblement s’est déroulé sans dégâts ni morts d’hommes.

“les forces de l’ordre étaient sur les lieux « pour sécuriser les militants, ce qui n’était pas donné initialement, tout le monde présumait que ce meeting aurait été l’occasion de manifestations violentes. nous espérons pouvoir continuer cette discussion pour que ces élections puissent se dérouler sans qu’aucune goutte de sang ne soit versé dans ce pays et pour qu’il n’y ait pas de crise post-électorale (…). Ce que nous faisons, c’est faire évoluer la Côte d’Ivoire vers une démocratie qui ferait que les uns et les autres pourraient faire la politique sans que cela ne soit un métier dangereux », s’est réjoui M. Koulibaly.

La coalition a par ailleurs présenté ses « inquiétudes par rapport aux élections à venir et formulé des demandes pour faciliter » le scrutin, a-t-il ajouté.

« C’est un début, nous espérons pouvoir continuer le dialogue », a promis le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la sécurité.

K.O.

IM

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