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Divorce PDCI-RHDP: KKB se réjouit d’avoir été enfin compris par les responsables du PDCI, son parti politique.

Kouadio Konan Bertin dit KKB a animé un point de presse ce jeudi 16 Août 2018 à son QG des Deux-Plateaux Les Perles pour donner sa position sur la situation sociopolitique qui prévaut actuellement en Côte d’Ivoire.

«Je n’avais jamais cru en l’alternance telle qu’envisagée par le Président de mon parti, le PDCI-RDA», a déclaré Kouadio Konan Bertin lors d’un point de presse ce jeudi. Pour le candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2015, en politique certaines données sont constantes, notamment le fait que le pouvoir ne se donne jamais. «Et si quelqu’un le dit et refuse de céder le pouvoir qu’il détient, il ne fait qu’exprimer une vérité que tous les hommes politiques devraient connaître», rappele-t-il. Pour KKB, la vie politique ne se nourrit pas d’alternance ”tontinière” en démocratie. Elle est rythmée, au contraire, d’alliances qui proposent des alternatives crédibles et auxquelles les populations accordent leur confiance. «Et c’est bien ce qu’il nous a été donné de vivre dans notre pays: alliance RDR-FPI, alliance RDR-PDCI-MFA-UDPCI à travers le RHDP», a-t-il indiqué.

Ajoutant que la vie politique se nourrit d’alliances certes, mais elle ne doit jamais conduire à la disparition des partis politiques significatifs qui, au plan légal, sont créés pour l’animation de la vie politique et l’expression de la démocratie. «Vous aurez compris, chers compatriotes, que le militant actif PDCI que je suis et des millions d’autres avec moi n’avons voulu voir disparaître le PDCI, le parti bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne, celui qui a tracé les premières routes, construit les premiers ponts, les premières écoles, donné sa chance d’intégrer la fonction publique à tous les ivoiriens qui en remplissent les conditions, sans aucune considération d’ethnie ni de religion, sans vendre aucune place et j’en passe. Qui dit mieux de mémoire d’ivoirien?», s’est-il interrogé. Pour KKB, Après la libération de 800 prisonniers politiques de la crise postélectorale, il nous faut reconstruire un nouveau pacte de confiance, améliorer la qualité de vie de l’ivoirien et promouvoir l’équité et l’égalité des sexes.

C’est pourquoi, l’ancien député de Port-Bouet exhorte le Président de la République à saisir l’Assemblée nationale aux fins de légiférer pour traduire l’ordonnance prise à cet effet en texte de loi. «Je reconnais enfin ma Côte d’Ivoire qui croit aux vertus de l’union autour des valeurs cardinales que nous a léguées le Père fondateur, dont le pardon et l’union pour construire une nation forte et prospère. J’appelle donc au Rassemblement des Ivoiriens pour tracer les voies d’un nouveau développement harmonieux qui donne à chacune des filles et à chacun des fils de ce pays sa chance, qui ne laisse personne en rade du fait de son ethnie ou d’autres considérations revanchardes, qui offre la possibilité pour tous d’apprécier la bonté de la nation envers tous ses enfants, qu’ils soient du nord, du sud, de l’est ou de l’ouest. Je l’encourage à aller au-delà en en terminant en beauté ce qu’il a si bien commencé. Cela veut dire en étendant son pardon aux militaires privés de liberté depuis 2011», a-t-il invité.

David YALA

avec AIP

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