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Dogbo Blé au Juge: « Yves Lambellin et les trois autres sont morts parce que la France et l’ONUCI voulaient qu’ils meurent»

Jugé depuis plusieurs semaines dans l’affaire des disparus du Novotel, Bruno Dogbo Blé, ex-patron de la Garde républicaine est revenu sur les instructions données par Laurent Gbagbo en pleine crise. 

L’audience du mercredi 2 mars 2017 dans le procès dit des « disparus du Novotel » a été marquée par le passage à la barre de Dogbo Blé Bruno, ex-patron de la Garde républicaine et l’un des principaux accusés dans cette affaire. Devant la cour présidée par le juge Mourlaye Cissokho, le militaire est notamment revenu sur des instructions fermes que lui aurait donné l’ex-président, Laurent Gbagbo.

A l’en croire, l’ex-chef d’Etat actuellement jugé par la Cour pénale internationale (CPI) a insisté pour qu’aucun mal soit fait aux Français nonobstant la situation. « Le président nous avait dit: ‘’les Français s’attaquent à nous. Ne les touchez pas. Ne leur donnez pas un prétexte pour nous a attaqué », a signifié l’officier à la barre. 

Pour ce qui est des faits pour lesquels il passe une nouvelle fois en Cour d’Assises, Dogbo Blé a pointé du doigt la France et l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). « Yves Lambellin et les trois autres sont morts parce que la France et l’ONUCI voulaient qu’ils meurent et pas n’importe où, au Palais présidentiel. La France, a-t-il martelé devant les juges avait tout les moyens de les protéger ».

Pour rappel, c’est le Le 4 avril 2011, en pleine  crise post-électorale en Côte d’Ivoire, qu’un commandos a débarqué au Novotel d’Abidjan, puis a enlevé  son directeur, le Français Stéphane Frantz Di Rippel, son compatriote Yves Lambelin, directeur général de SIFCA  l’assistant béninois de ce dernier Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général d’une filiale de SIFCA. 

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