Donald Trump le sait : aller en Irlande est bon pour son image auprès des 35 millions d’Américains de descendance irlandaise. Ce qui l’est un peu moins, c’est le contexte : c’est son premier voyage à l’étranger depuis qu’il a été poursuivi pour 34 chefs d’accusation au début du mois. L’ancien locataire de la Maison Blanche pourrait être le premier président américain à faire de la prison. Il est notamment accusé de viol et pratiques commerciales frauduleuses.

Quelques semaines seulement après les bains de foule du président Joe Biden, la venue de Donald Trump ne provoque donc pas le même enthousiasme sur l’île, bien qu’elle soit réputée pour son sens de l’accueil.

Des Irlandais divisés
Pour beaucoup d’Irlandais, la présidence Trump a entaché la relation si précieuse entre les États-Unis et l’Irlande et l’idée qu’il puisse se représenter aux élections de 2024 ne fait pas l’unanimité.

Sur le papier, ce n’est pas un voyage officiel, mais la campagne est quand même dans son esprit, a-t-il répondu aux journalistes qui l’attendaient à l’aéroport. La victoire de son camp rendrait selon lui l’Amérique plus grande que jamais.