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En attente d’un pays d’accueil: Les dernières nouvelles de Blé Goudé.

La présence de Charles Blé Goudé sur le territoire néerlandais est pour l’instant transitoire.

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, est désormais en liberté conditionnelle à Bruxelles en Belgique. Il a quitté les Pays-Bas, le mardi 5 février 2019 dans la soirée. Acquitté lui aussi de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (Cpi) le 15 janvier dernier, Charles Blé Goudé se trouve, lui, toujours aux Pays-Bas.

Les négociations se poursuivent toujours entre la Cpi et plusieurs Etats européens, parmi lesquels la Suède, où réside sa soeur. Et elles devraient se poursuivre encore la semaine prochaine. Maitre Claver N’Dry, l’un de ses avocats, avait indiqué qu’en derniers recours, et faute de solution, il se tournerait vers l’Afrique, dont la Côte d’Ivoire. Mais les juges de la Cpi imposent que l’Etat choisi applique aussi toutes les conditions imposées à leur libération, dont celle de permettre aux acquittés de répondre aux futures convocations de la Cour.

Ouattara opposé au transfert vers la Cpi.

Même si la Côte d’Ivoire a coopéré par le passé avec la Cour, en envoyant l’ex- président et l’ancien chef des Jeunes patriotes à La Haye, le président Ouattara avait annoncé en 2015, qu’il s’opposerait au transfert d’autres suspects vers la Cour pénale internationale. Par ailleurs, suite à son arrestation au Ghana, Charles Blé Goudé avait été emprisonné pendant quatorze mois en Côte d’Ivoire.

Pour la Belgique, où réside désormais Laurent Gbagbo, un accord-cadre avait permis d’avancer plus rapidement. Mais les autorités belges ont refusé l’ex-chef des Jeunes patriotes, d’autant que, contrairement à l’ancien président ivoirien, il n’a pas de liens familiaux en Belgique. Seuls deux Etats – l’Argentine et la Belgique – ont passé de tels accords avec la Cour. Même s’ils facilitent les négociations, ils ne sont pas indispensables. Quant aux Pays-Bas, ils s’opposent par principe à l’accueil des personnes jugées par les tribunaux internationaux, une fois qu’elles sont sorties de prison. Jusqu’ici, ils n’ont dérogé à cette règle qu’une seule fois, dans une affaire yougoslave.

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