06032023Headline:

Erosion côtière : Le Fonsti s’engage dans la lutte

En Côte d’Ivoire, le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) a fait de la lutte contre l’érosion côtière l’un de ces défis à relever. Ainsi, le 5 avril 2023, cette structure, engagée pour le bien-être de la population, a ouvert, à l’amphithéâtre Ignace Yacé de l’Ufr Sciences de la terre et des ressources minières (Strm) de l’Université Félix Houphouët-Boigny (Ufhb) de Cocody, l’atelier du projet numéro 30.

Pour une durée de 24 mois, ce projet, financé à hauteur de 10 millions de FCfa, permettra de fournir aux décideurs des informations cartographiques sur les risques et les valeurs économiques des écosystèmes littoraux issues des données d’observation de la terre pour une gestion durable de la zone côtière à travers un géoportail interactif.

Au dire du secrétaire général du Fonsti, Dr Sangaré Yaya, cette action réaffirme la grande importance que sa structure accorde à la recherche de solutions aux problèmes de développement en Côte d’Ivoire. Pour lui, l’urbanisation rapide et la migration vers la côte ont accru ces dernières années, la demande en terre, eau et autres ressources naturelles. Sans oublier les infrastructures artificielles et l’extraction de sable qui ont entraîné un important recul des côtes.

Basé sur le thème : « Contribution de la géomatique à la mise en place d’une plateforme de cartographie interactive pour la gestion intégrée de la zone côtière ivoirienne (Geogici) », Dr Mobio Abaka Brice, coordonnateur du projet et membre du Centre universitaire de recherche et d’application et télédétection (Curat), a précisé que ce projet a deux impacts, à savoir économique et social.

Le premier cité permettra la protection des infrastructures situées le long du littoral (réceptifs hôteliers, ports, etc.) et le développement durable des secteurs générateurs de revenu (pêche, tourisme, hôtellerie, industrie).

Quant à l’impact social, il a pour mission de contribuer à la préservation et à la restauration des ressources essentielles aux moyens de subsistance et au bien-être des populations, la réduction de la pauvreté, l’augmentation de la résilience des populations et le renforcement des capacités des acteurs du projet.

Répondant au nom du président de l’Université de l’Ufhb, Dr Bomisso Edson s’est réjoui du fait que cette initiative permet à cette école d’être une université citoyenne, innovante pour améliorer la société.

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