10032023Headline:

États-Unis: des ténors républicains critiquent Trump après son inculpation historique

Héberger un réfugié chez soiD’habitude, les républicains au Congrès défendent Donald Trump vent debout dans les affaires dans lesquelles il comparaît, relate notre correspondante à New York, Carrie Nooten. La semaine dernière encore, ils étaient nombreux à ne pas oser le critiquer après son inculpation « historique ».

Mais, dimanche, plusieurs ténors ont pris leurs distances. Son ancien ministre de la Défense déjà, Mark Esper, s’est dit soucieux si les allégations retenues contre le 45e président étaient vraies et préjudiciables pour le pays. « Si les accusations sont vraies, qu’elles contenaient des informations sur la sécurité de notre nation […] cela pourrait être très préjudiciable à la nation », a-t-il déclaré sur la chaîne CNN. « Personne n’est au-dessus des lois », a-t-il ajouté, jugeant ces révélations « troublantes ».

 

« Personne n’est au-dessus des lois »
Puis Mike Pence, qui est le premier vice-président de l’histoire à disputer une primaire contre son ex-colistier, est resté prudent, soucieux de ne pas s’aliéner l’électorat trumpiste. Mais, il a tout de même reconnu que Donald Trump méritait sa convocation au tribunal : « Personne n’est au-dessus des lois. Les accusations consignées dans l’inculpation sont sérieuses. Et je ne peux pas le défendre. Mais l’ancien président mérite d’être entendu au tribunal. Je ne sais pas pourquoi certains de mes concurrents à la primaire républicaine présument que le président sera reconnu coupable. »

Enfin, une autre candidate républicaine, l’ex-gouverneure de l’Arkansas Asa Hutchinson estime que Donald Trump devrait carrément abandonner la course à la Maison Blanche, car les fonctions d’un « commandeur en chef » ne sont pas compatibles avec quelqu’un qui néglige la sécurité de l’État.

Donald Trump est accusé d’avoir mis la sécurité des États-Unis en péril en conservant des documents confidentiels, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, dans des toilettes ou débarras de sa résidence de luxe de Mar-a-Lago, en Floride, et d’avoir refusé de restituer ces documents malgré des injonctions judiciaires. L’affaire est l’un des multiples dossiers judiciaires qui jettent une ombre sur sa course à un second mandat en 2024.

 

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