06022023Headline:

Forte tension migratoire à la frontière entre le Chili et le Pérou

Cela fait plusieurs jours que des dizaines de migrants sont bloqués entre le Chili et le Pérou. L’Agence de l’ONU pour les Réfugiés s’inquiète du sort des familles qui se retrouvent alors coincées entre les deux pays dans des conditions d’extrême vulnérabilité.

Il y a des migrants qui se trouvent au Pérou et souhaitent passer du côté chilien, et inversement, ceux qui quittent le Chili pour rejoindre leur pays d’origine en passant par le Pérou. Or, le Chili a renforcé ses contrôles migratoires en déployant des militaires qui surveillent les frontières dans le nord du pays. Et le Pérou, lui, a mobilisé près de 200 policiers pour empêcher le passage de migrants sans papiers qui abandonnent le Chili.

De chaque côté de la frontière, il y a des familles avec des enfants, sans accès à l’eau, sans nourriture ni logement et sans assistance médicale. Ils se trouvent soit à Santa Rosa, côté Pérou ou dans le village de Chacalluta, côté Chili. Et aucun des deux pays ne les laisse entrer car ils sont sans papiers.

Selon l’ONU, la moitié de ces migrants sont de nationalité haïtienne, pour le reste il s’agit de Vénézuéliens ou encore de Colombiens.

L’organisation onusienne demande aux deux pays de rapidement trouver une solution. Mais entre eux la situation s’est tendue suite à la diffusion d’un reportage par une chaîne de télévision péruvienne, qui montre des militaires chiliens indiquer le chemin à des migrants pour rejoindre le pays voisin.
Le Premier ministre péruvien a manifesté son inquiétude si ces faits s’avéraient réels. Tandis que le gouvernement chilien a ouvert une enquête pour éclaircir la situation.

Depuis plusieurs mois, le Chili fait face à une forte vague migratoire et peine à la contrôler. En février, le Congrès a approuvé une loi pour déployer les forces armées sur ces territoires en tension, frontaliers du Pérou et de la Bolivie.

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