Le général Philippe Mangou, ex-chef d’état-major de l’armée ivoirienne a reconnu mardi à la Cour pénale internationale (CPI), sa “responsabilité” en tant qu’acteur dans les crises en Côte d’Ivoire entre 2002 et 2011 et se dit prêt à se “mettre à la disposition de la justice” en cas de poursuite.
“On m’a dit que si je fais un faux témoignage, je peux être poursuivi. J’étais bien été dans la crise et je ne le nie pas. Si on doit me poursuivre pour cela, je me mettrai bien à la disposition de la justice”, a dit M. Mangou.
“Je respecte tout ce qui est de la justice. Dès qu’on me convoque, je m’y rends”, a-t-il ajouté.
Le général Philippe Mangou, est au 7e jour de son audition en tant que témoin du procureur au procès de l’ancien président Laurent Gbagbo jugé, en même temps que l’ex-leader des jeunes “Patriotes” Charles Blé Goudé.
Ils sont jugés par la CPI pour “crimes contre l’humanité” commis, lors des violences post-électorales de novembre 2010 à avril 2011 qui ont fait au moins 3.000 morts.
ATI/ ALERTE INFO