04182024Headline:

Grave insécurité en Côte-d’Ivoire/ encore Une attaque de la prison de Dabou déjouée

La Côte d’Ivoire aurait-elle échappé à des attaques simultanées ou progressives de plusieurs prisons qui devront être muées en évasion massive pour créer la chienlit ?

Cette situation de grande insécurité n’est pas à écarter, selon des sources sécuritaires qui donnent des informations faisant état de mouvements de combattants mystérieux qui devraient mener des assauts sur des prisons civiles de certaines villes. Ces sources ont été confortées dans leur position à la suite de l’interception d’un véhicule portant les marques d’une unité d’intervention, le jeudi 31 août 2017, avec à son bord plusieurs individus armés. Ces « combattants », appartenant à une branche de ceux qui ont attaqué, en juillet 2017, l’Ecole de Police, étaient en partance pour la ville de Dabou (27 km au sud-ouest d’Abidjan).

Objectif principal, attaquer la prison civile et faire croire à une évasion. Tels auraient été les aveux de ces individus qui ont été pris hors du territoire de la ville d’Abidjan et qui séjournent actuellement dans un camp détenu par la Police nationale. Se faisant un peu plus prolixes, ces suspects auraient dévoilé un pan de leur projet de déstabilisation. « Il s’agit d’attaquer les principales prisons dont la redoutable prison civile de Dimbokro (centre de la Côte d’Ivoire). À ce sujet, on nous a dit qu’il y aurait des gens sur place. Mais nous en sommes pas sûrs », nous a dévoilé une source proche de l’enquête.

Rappelons que ces derniers mois ont été marqués par des évasions (Gagnoa, Palais de justice, prison de Katiola) pour lesquelles la plupart des bagnards n’ont pas pu être rattrapés.

M’BRA Konan

Source: linfodrome

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