04232024Headline:

Hubert Oulaye dénonce: “L’intrusion de l’Etat dans le fonctionnement d’un parti”

hubert oulaye

La justice a décidé du retrait de la candidature de Laurent Gbagbo au 4°Congrès du FPI. La décision qui est tombée hier en début de matinée a provoqué une onde de choc au sein des militants du FPI .Le professeur Hubert Oulaye, président du comité de contrôle dénonce vivement cette menace qui pèse sur les libertés publiques sous le régime Ouattara.

Un acte notarié n’a plus de valeur juridique. C’est ce qu’il faut retenir de la décision de justice qui exige le retrait de la candidature de Laurent Gbagbo au prochain congrès du Fpi. Répondant à l’appel des fédérations du FPI, Laurent Gbagbo a fait acte de candidature par les soins de ses avocats munis d’un acte notarié dûment signé depuis La Haye. Un acte dont la valeur est contestée par les juridictions ivoiriennes. Morceau choisi d’une décision qui pue à mille lieux le complot contre le FPI et son fondateur.

«Le tribunal dit Affi bien-fondé dans son action dans la forme et le fond. Laurent Gbagbo n’a donc pas satisfait à cette exigence de forme, quant à la production d’une demande manuscrite émanant et signe de lui ». Même les exceptions d’irrecevabilités qui ont pourtant une base légale et sur lesquelles le comité de contrôle a fondé son action ont été rejetées. L’article 3 du code de procédure civile stipule « que l’action en justice pour être recevable, nécessite que le demandeur justifie entre autre, une qualité et d’un intérêt à agir». Affi avait-il intérêt à agir dans la mesure où sa candidature a été retenue?

A cette interrogation, le tribunal a répondu par l’affirmative. La volonté de nuire à Laurent Gbagbo et au FPI est manifeste. « Nous nous attendions à cette décision. C’est une intrusion inacceptable de l’Etat dans le fonctionnement d’un parti», a indiqué le professeur Oulaye qui prend à témoin la communauté nationale et internationale sur la volonté du régime Ouatarra de bâillonner les libertés publiques. Les nombreux militants du FPI qui ont fait le déplacement promettent l’enfer à Pascal Affi N’guessan qu’ils ne reconnaissent plus comme le président du parti.

Des sources introduites indiquent qu’une réunion du secrétariat général s’est tenue hier pour examiner la situation et convoquer un comité central extraordinaire. «Affi a la justice et nous nous avons l’appareil du parti », a réagi Vy Paul, vice-président du comité de contrôle. Maitre Gobo, avocat du comité de contrôle a décidé de faire un appel suspensif de la décision de la justice. Ce qui signifie que tant que la cour d’appel n’a pas tranché, le congrès ne peut se tenir.

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