La condamnation de l’opposant Rahul Gandhi a été confirmée en appel, ce qui réduit encore plus ses chances de revenir à la politique parlementaire. L’ancien candidat au poste de Premier ministre a été récemment condamné à une peine de prison pour diffamation envers Narendra Modi, ce qui a également entraîné sa disqualification comme député fédéral.

« Rahul Gandhi a utilisé unec notre correspondant à New Delhi, Sébastien Farcis langage péjoratif envers le Premier ministre, il aurait dû faire plus attention. » C’est ainsi que le juge du tribunal de Surat, au Gujarat, a rejeté ce jeudi la demande de suspension de la peine prononcée le 23 mars dernier contre Rahul Gandhi. L’homme politique était poursuivi pour avoir insinué lors de la campagne électorale 2019 que « tous les voleurs ont Modi comme nom de famille ». Ce patronyme est originaire du Gujarat, et les juges ont imposé la peine maximale de deux ans de prison pour cette déclaration électorale.

Son premier appel est épuisé donc, et Rahul Gandhi va se tourner vers la cour d’appel régionale. Seule une suspension de cette condamnation lui permettra de réintégrer le Parlement et de pouvoir être candidat lors des législatives nationales de l’année prochaine. Rahul Gandhi est actuellement en liberté sous caution après avoir fait appel de sa condamnation le 3 avril.

Mais le temps presse: la commission des élections doit mener une nouvelle élection dans sa circonscription dans les cinq mois. Et une fois un nouveau député élu, Rahul Gandhi ne pourra plus retrouver son siège au Parlement.