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La CEDEAO met en garde la Côte d’Ivoire ,le Burkina et d’autres pays pour les Présidentielles 2015;Les raisons

alassane et Compaoré

Afrique de l’Ouest: Présidentielles au Nigéria, Togo, Guinée, Côte d’Ivoire et Burkina Faso en 2015 – Les mises en garde de la CEDEAO

La 33ème session du Conseil de médiation et de sécurité (CMS) de la CEDEAO a été riche en recommandations. Réunis à Abuja (Nigéria) le vendredi 12 décembre 2014, en plus de la situation politique et sécuritaire dans la région, avec un accent particulier sur le Burkina Faso, la Guinée-Bissau et le Mali, la CEDEAO en garde ces Etats membres, notamment les pays qui organiseront des élections en 2015, contre tout tripatouillage des présidentielles, tout en insistant sur la limitation des mandats à deux.

D’importantes recommandations ont été prises, lors de la 33ème session du Conseil de médiation et de sécurité (CMS) de la CEDEAO, relatives à la situation politique et sécuritaire dans la sous région Ouest africaine, avec un accent particulier sur le Burkina Faso, la Guinée-Bissau et le Mali tout en enjoignant aux Etats membres le respect des Constitutions en période d’élection.

«En direction des Etats membres, le Conseil de médiation et de sécurité a recommandé qu’il leur soit demandé de respecter les principes de convergence constitutionnelle de l’organisation sous-régionale tels qu’inscrits dans le Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance», souligne la déclaration finale sanctionnant la rencontre d’Abuja.

Mieux, le Conseil de médiation et de sécurité (CMS) de la CEDEAO a aussi préconisé une revue des textes juridiques en vigueur, notamment le Mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité, ainsi que le Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance afin de limiter à deux au maximum le nombre de mandats présidentiels.

S’agissant des élections prévues courant 2015 au Nigéria, au Togo, en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, le Conseil a recommandé à toutes les commissions électorales de veiller à faire en sorte que soit actualisé le fichier électoral de chaque pays afin d’éviter toute perte de confiance susceptible de perturber le processus.

Tout en encourageant les Etats concernés à organiser des élections apaisées, libres et transparentes, le CMS exhorte la Commission de la CEDEAO à assurer l’observation des différents processus électoraux et à organiser des missions appropriées pour appuyer les pays concernés, insiste-t-il dans le texte.

Les participants à la rencontre de la CEDEAO ont notamment salué le consensus obtenu au Burkina Faso par toutes les parties prenantes ainsi que la mise en place des organes de transition.

Ils ont exhorté les autorités de la transition à assurer la sécurité de l’ensemble des dirigeants politiques et à adhérer au principe d’inclusivité et de recherche de consensus dans le cadre de la mise en œuvre de leurs programmes et activités pendant que les organes de transition veillent à assurer la tenue d’élections démocratiques d’ici à novembre 2015.

Le CMS a, en outre, félicité l’Union africaine, les Nations unies et la CEDEAO pour leurs actions combinées visant à mettre en place un Groupe international de suivi et de soutien à la transition au Burkina Faso (GISAT-BF) et invité la communauté internationale à adhérer et à soutenir cette initiative.

Mali, Guinée-Bissau et Burkina sous «surveillance»

 

Pour ce qui est de la situation politique en Guinée-Bissau, le CMS a d’abord entériné les décisions du GCI-GB relatives aux réformes en profondeur à engager durant la période post-transition, à la réforme du secteur de la défense et de la sécurité et à la Mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau (Ecomib).

Aussi a-t-il recommandé la mise en place d’un mécanisme de coordination susceptible de permettre aux participants d’aligner leurs programmes d’appui sur les priorités des autorités bissau-guinéennes, précise la source.

A propos de la situation au Mali, le Conseil a réaffirmé son attachement à la souveraineté pays, à son intégrité territoriale, au caractère unitaire et à la forme républicaine et laïque de l’Etat malien, tout en réitérant son appel aux groupes armés dans le Nord malien à se démarquer des mouvements terroristes.

Le CMS a aussi salué les avancées enregistrées dans le cadre des pourparlers d’Alger et invité toutes les parties, en particulier les dirigeants des mouvements armés, à s’impliquer personnellement en vue d’aboutir à un consensus dans les meilleurs délais sur la base du projet d’accord soumis aux parties par la médiation.

Ouverte dans la matinée du vendredi dernier, sous la présidence de la ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale du Ghana, Hanna Serwaa Tetteh, présidente du Conseil des ministres, la session s’est tenue en présence des ministres chargés des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et de la Défense des 15 Etats membres ou de leurs représentants et du président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo.

Im

 

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