La Côte d’Ivoire « demeure dans l’obligation de remettre » l’ex-première dame, Simone Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis pendant la crise postélectorale, a affirmé la procureure Fatou Bensouda, pour qui « le mandat d’arrêt délivré en 2012 est encore en cours », dans une interview accordée au journal gouvernemental Fraternité Matin.
« Le mandat d’arrêt délivré par les juges de la CPI en 2012, à l’encontre de Mme Gbagbo est encore en cours et la Côte d’Ivoire demeure dans l’obligation de la remettre à la Cour », a indiqué Mme Bensouda.
L’ex-première dame qui purge depuis 2015, une peine de 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’Etat, a été acquittée fin mars à l’issue de son procès pour « crimes contre l’humanité » à Abidjan.
Les juges de la CPI avaient rejeté la décision de la Côte d’Ivoire qui refuse de transférer Simone Gbagbo sur la base de l’existence d’une affaire contre elle devant la justice nationale, estimant que la nature des crimes poursuivis devant la Cour est différente de celle devant la justice ivoirienne.
Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a assuré qu’il n’enverrait plus aucun ivoirien à la CPI.
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