04192024Headline:

la Diaspora ivoirienne aux USA demande la libération des hommes politiques emprisonnés à Amadou Gon

A la tête d’une forte délégation ivoirienne présente aux États-Unis pour des réunions avec le FMI et la Banque mondiale, le 1er ministre Amadou Gon a rendu visite aux ivoiriens vivant au pays dit “de la liberté”.

Ses compatriotes heureux d’être écoutés n’ont pas manqué d’apporter leur part de propositions pour l’aboutissement de la réconciliation nationale entamée depuis bientôt deux décennies.

Précisant combien la réconciliation nationale effective favorisera une meilleure solidarité et une bonne productivité des ivoiriens de l’extérieur, le porte parole de L’Union Fraternelle des Ivoiriens, Alain Biaka a plaidé pour la mise liberté des hommes politiques emprisonnés.

“Une réconciliation en Côte d’Ivoire réagirait sur une réconciliation ferme et effective aux USA, car nous avons peur d’investir en Côte d’Ivoire alors que nous en avons la capacité”. Et de poursuivre, “nous demandons au président Ouattara de libérer les  prisonniers et acteurs politiques”.

À l’écoute de ses compatriotes, le nouveau premier ministre ivoirien qui vient récemment de marquer ses 100 premiers jours à la primature, a rappelé des manifestations de la démocratie et de la liberté exercées sans entraves en Côte d’Ivoire.

“Dans la vie politique ivoirienne, toutes les forces y sont représentées et il y a des coalitions qui se créent sans problème” insiste le premier ministre, Amadou Gon.

Par ailleurs, quant aux possibilités d’amnistie contenues dans la constitution et en étude à l’Assemblée nationale, le premier ministre a encouragé une réconciliation rimant avec justice.

“Il faut bien situer les responsabilités de tous les côtés, ensuite, la constitution donne les moyens au Président de prendre des décisions en tout état de cause. Mais cela se fait lorsque la justice a fait son travail et elle le fait” précise Amadou Gon.

À propos des hommes politiques incarcérés, face à la requête des ivoiriens aux USA, le premier ministre reste ferme sur l’inexistence de  prisonniers politiques en Côte d’Ivoire.
“La crise difficile que nous avons connu a pris fin en 2011 et depuis, le président de la République a lancé un processus de réconciliation nationale. Il n’est donc pas exact de dire qu’il y a des  prisonniers politiques en Côte d’Ivoire car personne n’est en prison pour ses opinions politiques” soutient Amadou Gon en rappelant le rôle régalien de l’État dans la sécurisation des institutions.

Depuis le conflit armé postélectoral de 2011, plusieurs affrontements verbaux et physiques répétés opposent les ivoiriens vivant à l’extérieur du pays.

Saxum, Abidjan

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