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La Fondation PAX Africana dirigée par Edem Kodjo, ex-secrétaire général de l’OUA, demande la libération de Laurent Gbagbo.

Edem Kodjo, ex-secrétaire général de l’OUA, Responsable de la Fondation Pax Africana
La Fondation PAX Africana dirigée par Edem Kodjo, ex-secrétaire général de l’OUA, demande la libération de Laurent Gbagbo, à quelque six semaines de la reprise de son procès à la Cour pénale internationale.

La libération de Laurent Gbagbo donnerait, à n’en point douter, un coup d’accélération au processus de réconciliation engagé par les autorités ivoiriennes, après la crise militaro-politique qu’a connue la Côte d’Ivoire entre 2010 et 2011. Si l’on en croit le communiqué produit le vendredi 17 août 2018, par la fondation PAX AFRICANA.

Cette organisation dirigée par l’ex Premier ministre Togolais Edem Kodjo a en effet appelé à la libération l’ex-président ivoirien, actuellement jugé à la Haye pour crime contre l’humanité. « A l’heure où la Côte d’Ivoire s’apprête à vivre de nouveaux processus électoraux (municipales et régionales en octobre prochain, présidentielle en 2020), et dans la dynamique de la réconciliation, la Fondation «PAX AFRICANA» appelle à une libération prochaine de l’ex-président Laurent Gbagbo, détenu depuis 2011 à La Haye, « pour crimes contre l’humanité », a indiqué le communiqué.

Pour l’organisation dirigée par l’ancien secrétaire général de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), aujourd’hui Union Africaine (UA), cette libération de Laurent Gbagbo contribuerait à consolider davantage la réconciliation en Côte d’Ivoire. « Cet élargissement de l’ancien dirigeant ivoirien aura le mérite de décrisper durablement l’atmosphère politique en Côte d’Ivoire », a confié l’institution.

Fidèle à sa vocation, celle de garantir la paix et le développement en Afrique, la Fondation PAX AFRICANA a également salué l’ordonnance d’amnistie prise par le chef de l’exécutif ivoirien le 06 août dernier veille du 58ème anniversaires de l’indépendance de la Côte d’ Ivoire, à l’endroit des détenus poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise post-électorale de 2011. 800 détenus avaient en effet bénéficié de cette mesure du président Ouattara. Parmi eux, des barons du Front populaire ivoirien (FPI), dont Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-chef de l’Etat ivoirien, Lida Kouassi, Assoa Adou, Tchéidé Gervais et bien d’autres.

Cette amnistie collective a ajouté, la Fondation, ouvre un nouveau chapitre dans le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire en panne depuis plus de huit ans.
Rappelons que le procès Laurent Gbagbo-Charles Blé Goudé reprendra le 01 octobre 2018 prochain à la Haye. Les avocats de la défense pourront plaider ce jour l’acquittement de leurs clients.

Jean Kelly Kouassi (Stg)

 

linfodrome.com

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