La maison de l’ex-président des jeunes du Pdci-Rda a été cambriolée dans l’après midi du lundi, entre 12h et 16h par des malfrats. Ces malfrats ont escaladé la clôture et défoncé la porte arrière du domicile pour s’y introduire. Fait étonnant, de toute la maisonnée composée de 4 pièces, seul la chambre du candidat déclaré aux élections présidentielles prochaines a été saccagée. Celle-ci a été mise sans dessus-dessous.
A notre arrivée sur les lieux, c’est une chambre totalement en désordre qu’il nous a été donné de voir. Toutes les affaires du député ont été fouillées et éparpillées. Les neveux du candidat déclaré à la présidentielle d’octobre 2015, présents sur les lieux, ont affirmé qu’il n’y avait personne à la maison au moment des faits. Selon eux, rien n’a été emporté. Mais, seul le député qui, depuis le lundi matin, n’a pas encore regagné sa résidence, peut confirmer ou infirmer la disparition de certaines affaires.
La police du 33ème arrondissement a été alertée pour faire le constat d’usage. Le 5 mars dernier, faut-il le noter, la même maison avait été visitée par des cambrioleurs, alors que KKB était en France. Ces indélicats visiteurs ont, cette fois, emporté la télévision écran plasma installée au salon. Joint pour en savoir plus, KKB a déploré un acte ciblé. «Cela fait deux fois que ma maison est cambriolée, en l’espace d’un mois, et en plein jour. Il n’y a pas l’ombre d’un doute que c’est un acte ciblé. J’ai l’impression qu’on veut m’intimider. Rien ne peut m’effrayer dans mon élan de briguer le fauteuil présidentiel. Je pensais que sous M. Gbagbo, c’était grave, mais sous M. Ouattara, c’est pire». Et le futur adversaire d’Alassane Ouattara d’adresser une sévère mise en garde aux tenants du pouvoir en place, exigeant que toutes les conditions soient réunies pour des élections équitables aux échéances à venir. «Il faut donner une chance à la démocratie en donnant une chance égale à tous les candidats aux prochaines élections», a-t-il réagi.