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La Russie fait plonger la liberté sur internet dans le monde

 

©Nicolas Remene / Le Pictorium/MAXPPP – Nicolas Remene / Le Pictorium – 28/5/2021 – Mali / District de Bamako / Bamako – Un groupe de la federation des veuves militaires et paramilitaires du Mali manifestent leur soutien aux FAMa lors de la manifestation cet apres midi.
Environ 200 a 300 personnes se sont mobilisees ce vendredi apres-midi sur la place de l’Independance a Bamako, lors d’une manifestation en soutien aux Forces Armees Maliennes (FAMa) et en faveur d’une cooperation entre le Mali et la Russie au depend de la politique francaise actuelle et de la force Barkhane. Cette manifestation intervient quatre jours apres qu’Assimi Goita, vice-president de la transition, ai decide de faire arreter le president Bah N’Daw et le premier ministre Moctar Ouane afin de les demettre de leur fonction. Ces derniers ont finalement annonce leur demission, mercredi 26 mai en debut d’apres-midi lors de la venue d’une delegation de la CEDEAO.
/ 28/5/2021 – Mali / Bamako District / Bamako – Around 200 to 300 people mobilized this Friday afternoon in the Place de l’Independance in Bamako, during a demonstration in support of the Malian Armed Forces (FAMa) and in favor of cooperation between Mali and Russia at the expense of current French policy and the Barkhane force. This demonstration comes four days after Assimi Goita, vice-president of the transition, decided to arrest President Bah N’Daw and Prime Minister Moctar Ouane in order to remove them from office. The latter finally announced their resignation early Wednesday afternoon, May 26, during the visit of an ECOWAS delegation. (MaxPPP TagID: maxnewsworldfive470217.jpg) [Photo via MaxPPP]

La Russie a fait reculer la liberté d’expression sur internet au niveau mondial, a estimé mardi 18 octobre une ONG américaine, qui note cependant une amélioration pour de nombreux autres pays.

Pour la 12e année consécutive, la liberté sur internet est globalement en baisse dans le monde, relève le rapport de Freedom House, qui impute cela à des conditions qui se dégradent avant tout en Russie, mais également en Birmanie, au Soudan et en Libye.

«L’invasion russe de l’Ukraine a affaibli la liberté en ligne non seulement en Russie et en Ukraine, mais également dans le monde entier», a déclaré Allie Funk, co-autrice du rapport.

«Droits humains en ligne»

La notation de la Russie a dégringolé de sept points cette année, un plus bas historique pour le pays, notamment en raison du blocage de sites internet et de réseaux sociaux par le Kremlin, qui cherche à censurer toute publication dissidente à propos de son «opération militaire spéciale» en Ukraine. En dehors de cela et avec du recul, ajoute Allie Funk, la situation mondiale «est en fait bien plus positive qu’auparavant».

Sur les 70 pays examinés, 26 pays ont fait des progrès, note le rapport annuel, et notamment la Gambie, récemment sortie de vingt ans de dictature, et le Zimbabwe, avec une loi récente sur la protection des données.

«Sur les trois ou cinq dernières années, la question des droits humains en ligne a fait l’objet d’une très forte attention, de gouvernements démocratiques investissant dans la liberté en ligne aux entreprises de technologies – certaines – commençant à s’intéresser à ces questions», a salué Allie Funk, directrice de recherche à Freedom House.

Liberté en ligne fragile

Mais le ciel n’est pas tout rose dans le reste du monde, avertit l’ONG, la Chine restant détentrice de la pire note du classement. Le rapport pointe la censure sévère de Pékin sur ses politiques anti-Covid, autour des Jeux olympiques d’hiver et sur la controverse à propos de la star de tennis Peng Shuai, disparue un temps après des accusations de violences sexuelles contre un ancien dirigeant chinois.

Pour Freedom House, l’avenir d’internet et des droits numériques sera déterminé par une poignée d’États qui pourraient faire tourner le vent vers plus ou moins de liberté en ligne, comme le Brésil ou le Nigeria, au bilan pour l’instant contrasté.

«Des progrès dans ces pays pourraient assurer l’avenir d’un internet libre et ouvert, mais ces États pourraient tout autant rejoindre les régimes autoritaires en favorisant une souveraineté numérique plus fermée», prévient le rapport.

Avec AFP

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