Les États-Unis veulent faciliter la vie des candidats latino-américains à la migration. C’est du moins ce qu’a expliqué l’ambassadeur américain au micro de la radio W : « C’est un effort conjoint avec la région pour mieux traiter les migrants, pour éviter qu’ils soient exploités et pour leur faciliter l’accès aux démarches légales, afin d’éviter qu’ils n’entreprennent de dangereuses traversées. C’est un grand effort pour aider ces pauvres migrants. »
Depuis le début de l’année, quelque 100 000 latino-américains en route pour les États-Unis ont traversé la terrible jungle du Darien qui sépare la Colombie du Panama. L’ambassadeur américain à Bogota, Francisco Palmieri, n’a pas ménagé ses compliments pour la Colombie qui a accueilli deux millions de migrants vénézuéliens en moins de dix ans : « La Colombie est un partenaire essentiel. La Colombie a beaucoup pour aider les migrants. C’est un modèle pour le monde. »
Une décision qui ne passe pas auprès de tout le monde
Les fonctionnaires des services migratoires n’en doutent pas. Mais en sourdine, ils grincent des dents. Ils soupçonnent les Américains de vouloir se décharger de la crise migratoire latino-américaine. Et ils trouvent que président Gustavo Petro a accepté la présence de ces centres migratoires un peu trop facilement.