03232023Headline:

Le chef de la diplomatie israélienne en Ukraine, une première depuis le début de la guerre

Le chef de la diplomatie israélienne, Eli Cohen, est en Ukraine ce jeudi 16 février. Il doit rencontrer le président Volodymyr Zelensky et le ministre des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

Un ministre israélien en Ukraine, c’est une première depuis le début de l’offensive russe dans le pays, le 24 février dernier. Selon le ministre israélien des Affaires étrangères sur Twitter, sa visite dans le pays a pour but de faire passer un message : « Israël se tient au côté de l’Ukraine et au côté des Ukrainiens dans ces temps difficiles ».

Israël « reste attaché à la souveraineté et à l’intégrité territoriale » de l’Ukraine et « s’oppose fermement au meurtre de civils innocents », a aussi déclaré M. Cohen lors d’une conférence de presse avec son homologue ukrainien Dmytro Kouleba.

Avant sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères ukrainien, Eli Cohen s’est rendu à Boutcha, une ville symbole des atrocités russes commises durant cette guerre. « Je me suis rendu à Boutcha, une banlieue de Kiev, très endommagée au début de la guerre. On ne peut rester indifférent face à ces images difficiles et face aux récits des atrocités que j’ai entendus ici. Israël condamne toute atteinte intentionnelle contre des innocents », a écrit le ministre.

Le chef de la diplomatie israélienne s’est ensuite rendu au mémorial de Babi Yar à Kiev, un lieu qui abrite les restes de près de 34 000 juifs massacrés en 1941 alors que la ville était sous occupation nazie.

Neutralité
Depuis le début du conflit, Israël a fait preuve de neutralité et n’a pas fourni d’armes à l’Ukraine malgré les multiples demandes de Volodymyr Zelensky. Début février, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu avait toutefois déclaré que son pays envisageait une aide militaire pour l’Ukraine, tout en se proposant comme médiateur dans le conflit.

Une déclaration qui lui a valu une mise en garde de la Russie émanant du ministère russe des Affaires étrangères : « Nous disons que tous les pays qui livrent des armes doivent comprendre que nous considérerons (ces armes) comme des cibles légitimes pour les forces armées russes. »

 

What Next?

Recent Articles