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Le ministre Bacongo et ses partisans disent ne pas être concernés par les violences au QG du maire sortant de Koumassi, leur adversaire.

Alors que des proches du maire sortant de Koumassi, Raymond N’dohi soutiennent avoir identifié des personnes parmi les auteurs de l’attaque de leur quartier général, ce mardi 9 octobre 2018, le camp rival du ministre Cissé Bacongo s’en lave complètement les mains et donne sa version des faits.

Le camp du ministre Cissé Ibrahim dit ”Bacongo” soutient ne se sentir ni de près ni de loin mêlé au vandalisme dont le quartier général du maire sortant, Raymond N’dohi, candidat à sa succession, a été la cible ce mardi 9 octobre 2018. Accusés par des proches du premier magistrat de la commune qui disent avoir identifié formellement des visages bien connus proches du candidat du Rassemblement des Houphouëtistes (Rhdp), les partisans de M. Bacongo s’indignent de cette indexation.

M. Dembélé, le Conseiller en Communication de la tête de liste du Rhdp est clair. « On n’est ni de près ni de loin mêlé. On n’a rien à avoir avec tout ce qui s’est passé ».

Selon notre interlocuteur joint aussitôt pour en savoir davantage, la liste du Rhdp conduite par le ministre Bacongo est dans une dynamique telle qu’elle ne saurait se payer le luxe d’occasionner des violences au cours des campagnes électorales de cette année. « Depuis le début, on a dit à nos militants et sympathisants que cette campagne ne doit pas ressembler à celle de 2013 où on a voulu montrer que le camp Bacongo est violent. C’est pourquoi le ministre Bacongo a voulu se rendre au QG du maire pour que tous les deux fassent une déclaration à la télé pour prendre l’opinion a témoin qu’ils s’engageaient pour qu’il n’y ait aucune violence. Le projet est en cours. Mais, on ne sait plus avec ce qui vient de se passer ».

A en croire M. Dembélé, dès que le staff du ministre a été saisi des événements, son directeur de campagne, le député-suppléant Sangaré Yacouba, a joint le District de police logé au 36ème arrondissement pour qu’il déploie rapidement ses éléments pour prévenir les échauffourées et préserver la quiétude des populations. « Parce qu’on sait qu’ils viendront nous dire que c’est Bacongo. Comme ça a marché en 2013, ils pensent que ça sera la même en 2018 ».

Au surplus, le collaborateur du ministre Bacongo croit en savoir plus sur ce qui s’est passé. Car, précise-t-il, « ce qu’on a comme information, c’est que la mairie est à couteaux tirés avec le collectif des transporteurs de Koumassi. » « Ce matin, ce collectif a animé une conférence de presse et on ne sait pas ce qui en est ressorti. Mais, à la suite de cette conférence de presse, des individus sont allés devant la mairie avec des pancartes sur lesquelles ils revendiquaient des sommes d’argent. Et on dirait que ce sont les mêmes individus qui sont allés au QG du maire », explique notre interlocuteur pour qui les accusations contre Bacongo ne sont rien d’autres que « des histoires » qu’on cherche à son mentor.

F.D.B

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