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le ministre Hamed Bakayoko : « Souvent, c’est dans des boites de nuit que j’ai reconnu les préoccupations des Ivoiriens ” Vraiment ?

« Tout ce que nous devons faire doit dépasser nos personnes»

Ancien patron de Radio Nostalgie, l’actuel ministre d’Etat, ministre de la Défense a retrouvé les studios de cette radio ce mercredi 22 novembre 2017. Hamed Bakayoko, invité à l’antenne, a apporté son témoignage et sou soutien à ses ex-collaborateurs, qui célèbrent les 24 ans de leur radio. Il a lâché quelques révélations.

Il était tout relaxe sur les antennes de la radio qu’il a vu naître et dont il aura été le premier directeur général. Le ministre d’Etat, ministre de la Défense n’a fait entorse à aucune question de ses interlocuteurs de l’émission ”Afterwokrk” de Yannick Tossa dont il était l’invité pour livrer son témoignage sur la naissance et l’évolution de Radio Nostalgie. Laquelle radio fête ses 24 ans depuis quelques jours. Connu pour être un noceur, voire un beau dans son passé, Hamed Bakayoko pense que ses fonctions actuelles ne devraient l’empêcher de rester égale à lui-même. « On peut avoir de hautes fonctions et être un homme simple », répond-il à l’un de ses interlocuteurs, qui voulait savoir s’il reste un adepte du Makossa et du N’dombolo, des rythmes d’Afrique centraleLe ministre d’Etat va plus loin dans sa réponse pour montrer comment la simplicité l’aide dans ses fonctions d’hommes d’Etat. « Souvent, c’est dans des milieux simples, dans des boîtes de nuits que j’ai reconnu les préoccupations des Ivoiriens », a-t-il avoué, sans fioritures.

Amener du reste à surfer sur le terrain politique, le tout nouveau promu vice-président du Rdr a souligné tout son attachement à la coalition au pouvoir pour le bien de la nation ivoirienne. Il a mis un point d’honneur à saluer « la complicité Bédié – Ouattara » qu’il présente comme un moteur de confiance pour la reconstruction de la Côte d’Ivoire. Hamed Bakayoko a, au passage, rappelé son passé de militant du Pdci-Rda, formation politique dont il a été le président de la Jeunesse estudiantine en 1989 – 1990. C’est pourquoi, sans aborder de fond les questions qui polarisent la vie politique, le ministre de la Défense appelle a privilégier le seul « intérêt du pays ». « Tout ce que nous devons faire doit dépasser nos personnes. Nous devons veiller à ce qu’il n’y ait pas de crise », exhorte Hamed Bakayoko. Pour soutenir ses dires, il a partagé l’expérience de sa posture actuelle qui lui a permis de mieux appréhender les concepts de ”court”, ”moyen” et ”long terme” face à une situation qui se pose. D’où son attachement à tout ce qui concourent à maintenir un environnement serein et apaisé.

L’actualité de l’esclavagisme des migrants en Libye ne pouvait bien évidement pas échappé à ce bref entretien avec des interlocuteurs spéciaux, des humoristes sur le plateau du ”Afterwork”. Selon le ministre d’Etat, le gouvernement ivoirien était bien au courant de ce drame qui a suscité davantage d’onde de choc avec le reportage de chaîne américaine Cnn. Il a indiqué les dispositions qui avaient été prises pour voler au secours des compatriotes en détresse dans ce pays, non sans rappeler les premières vagues de rapatriement opérées par le gouvernement. En tout état de cause, Hamed Bakayoko s’est montré très indigné et n’a pas manqué de lâcher : « Il faut respecter l’homme. La traite négrière, c’est une époque, on ne peut pas l’accepter ». Pour lui, il est temps de passer à une culture de la fierté de l’Ivoirien. « Un Ivoirien, où qu’il soit, nous devons le protéger », a-t-il fait noter, justifiant ainsi l’action du gouvernement qui organise des charter pour rapatrier les compatriotes en danger à l’extérieur.

F.D.BONY

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