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Les deux personnages de l’Histoire expulsées de la Côte d’Ivoire dans le courant de l’année 2019

Abidjantv présente la liste de deux personnes expulsées de la Côte d’Ivoire avec des motifs qui se rapprochent. En Côte d’Ivoire, l’année 2019 a été émaillée par l’expulsion de deux grande personnalités.

En effet, le Gouvernement ivoiriens s’est engagé dans le rejet total de personnes étrangères visant à perturber l’ordre sociale.

En Premier, lieu notons-nous l’expulsion du polémiste et militant anticolonialiste Kemi Seba  en Mars 2019. Selon notre confrère Jeune Afrique, le polémiste et militant anticolonialiste Kemi Seba a été expulsé de Côte d’Ivoire, où il devait animer une conférence « contre le néocolonialisme ». Kemi avait violemment critiqué Alassane Ouattara pour sa défense du franc CFA. Après le Sénégal, la Guinée et le Togo, c’est au tour de la Côte d’Ivoire de déclarer l’activiste Kemi Seba persona non grata sur son territoire. Arrivé samedi 23 mars à Abidjan, le Franco-Béninois s’est de lui-même présenté, mardi dans l’après-midi, aux services de la police ivoirienne qui retenaient plusieurs membres de son équipe, quelques heures plus tôt. Après avoir été interrogé par les services de sécurité ivoiriens, Kemi Seba – qui voyage avec un passeport béninois – a été contraint d’embarquer dans la soirée sur un vol d’Air Côte d’Ivoire à destination de Cotonou, où il est arrivé dans la nuit. Toujours selon JeuneAfrique, la veille de son arrestation, il avait rencontré à Abidjan le chanteur Alpha Blondy. Dimanche 31 mars, il devait animer un meeting « contre le néocolonialisme » organisé par son ONG. Parmi les thèmes qui devaient être abordés : la lutte anti-franc CFA, leitmotiv d’Urgences panafricanistes, au lendemain de la réunion des ministres des Finances de la zone franc, prévue les 27 et 28 mars à Niamey.

Alassane Ouattara, cible privilégiée

Le président ivoirien est l’une des cibles privilégiées de Kemi Seba dans son combat contre le franc CFA, dont il a fait l’un de ses principaux chevaux de bataille. Après les déclarations d’Alassane Ouattara, mi-février, en faveur de cette monnaie commune à 14 pays africains, Kemi Seba avait ainsi publié un billet au vitriol sur sa page Facebook, qualifiant le président ivoirien d’« esclave volontaire ».

En second lieu, notons nous l’expulsion de la Suisso-camerounaise Nathalie Yamb, conseillère exécutive du Lider, le parti de l’ancien président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly, le lundi 02 décembre Après avoir passé la journée à la préfecture de police, sans avocat, elle a été transférée à l’aéroport. Le fait qui lui est reproché c’est d’avoir mener des activités incompatibles avec l’intérêt national.

Vers 23h, elle a ensuite pris un vol Air France pour Paris où elle fera escale avant de se rendre à Zurich dans la journée de mardi, a rapporté Mamadou Koulibaly, le candidat du Lider en 2020.

Si les motifs de son expulsion sont obscurs, Nathalie Yamb s’était faite remarquer lors du sommet Russie-Afrique de Sotchi début novembre. Elle avait alors véhément critiqué la présence française sur le continent en affirmant que « L’Afrique francophone est encore, en 2019, sous le contrôle de la France ».

Abidjantv

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