Bienvenue. La revue de presse de ce vendredi 19 octobre 2018 est disponible. Les évènements post-électoraux et la crise au sommet de l’État en sont les principaux sujets. Bonne lecture et excellent début de week-end
Les élections locales du 13 octobre ou plus précisément les plaintes qui en ont résulté continuent d’alimenter l’actualité de cette fin de semaine. « Municipales et régionales : Des candidats contestent, d’autres s’expliquent », titre à ce sujet L’Inter. Le confrère rapporte d’une part, les contestations de Zadi Djédjé et N’Dohi Raymond et d’autres part les « réjouissances » des candidats victorieux du scrutin en l’occurrence Kalou Bonaventure qui a entrepris de définir ses priorités pour le mandat à venir.
On parle de la même chose chez Le Patriote. Le quotidien titre pour sa part : « Vandalisme violence post-élections locales : Voici l’agenda des mauvais perdants ». Jean Claude Coulibaly explique que les manifestations observées à l’issue du scrutin du samedi dernier dans plusieurs localités de l’intérieur et dans la capitale s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie clairement définie par le Pdci-Rda pour la reconquête du pouvoir en 2020. « Le Pdci-Rda et ses nouveaux alliés de l’opposition sont convaincus que la clé de la réussite de cette stratégie réside dans la confrontation violente avec le Rhdp », lit-on.
Le Temps présente un autre aspect des évènements post-électoraux avec en titre : « Fraudes et violences aux élections du 13 octobre : Le régime veut étouffer les mécontentements ». S’appuyant sur un communiqué du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, l’organe proche de l’opposition fait savoir que le régime Ouattara entend étouffer les contestations nées de ces élections. Le communiqué, dont la substance a été reprise par le confrère, indique en effet que les auteurs des actes de vandalisme et autres formes de violence s’expose à des poursuites judiciaires, toute contestation de résultats des élections devant être portée devant les juridictions compétentes.
Il n y a pas que les résultats des élections couplées municipales et régionales qui occupent l’actualité nationale. La crise entre les anciens alliés du Rhdp aussi. Soir Info titre d’ailleurs à ce propos : « Après les municipales et les régionales : Voici pourquoi le Rhdp doit craindre le Pdci-Rda ». Les succès du ¨dci-Rda dans plusieurs localités lors des élections du 13 octobre, la victoire de candidats « Pdci » au sein du Rhdp notamment Pascal Abinan Kouakou au scrutin, la supériorité numérique des suffrages raflés par le parti de Bédié et l’alliance apparente entre toutes les tendances de l’opposition de même que al frange du Rdr proche de Guillaume Soro et le Pdci, plusieurs indicateurs, relève le journal, sont en la faveur du Pdci-Rda dans la perspective d’un duel avec le Rhdp ou le Rhdp en 2020. « Après ces élections locales, le Rhdp devrait se préparer à affronter une véritable « armada » politique les jours à venir », souligne le quotidien.
La Situation sociopolitique vue par Le Quotidien d ‘Abidjan est plutôt explosive. Le confrère livre à sa Une du jour : «Ce que Soro mijote contre le régime ». Selon l’organe de presse, la présence d’un émissaire de Guillaume Soro à savoir Affoussiata Bamba Lamine au Congrès extraordinaire du Pdci à Daoukro n’est pas appréciée au niveau du Rdr qui y voit des signes d’une manigance entre le président de l’Assemblée nationale et le vieux parti. « Selon notre source, la colère du Rdr s’explique par le fait que Soro, vice-président du Rdr chargé de la région du Tchologo, a cru bon d’envoyer une représentante à un congrès d’un paeti adversaire alors qu’il a toujours trouvé des prétextes pour s’absenter aux cérémonies solennelles, organisées par son propre parti. La présence d’Affoussiata Bamba Lamine à Daoukro au nom de Soro n’ets pas passée inaperçue si bien que l’on soupçonne l’ex-chef rebelle de mijoter quelque chose contre le régime », apprend Serge Badet.
koaci.com