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Les enseignants de l’université de Bouaké annoncent une grève ce jeudi pour des raisons.

Mercredi 20 Février 2019 -La plateforme régionale des fonctionnaires de Gbêkê a tenu une assemblée générale extraordinaire le mercredi 20 février 2019 au campus2 de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké  pour échanger sur l’arrestation de deux enseignants de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, membres de cette plateforme, a constaté KOACI par voie téléphonique.

Au sortir de cette rencontre, les responsables syndicaux des fonctionnaires ont condamné avec force l’arrestation de Johnson Kouassi Zamina et de son compagnon Dade Joël.

« Nous sortons d’une assemblée générale importante. Nous avons aujourd’hui une crise qui est marquée par l’emprisonnement du camarade Zamina Johnson. Il a donc été décidé que nous marquons notre refus, refus que les libertés syndicales soient bafouées, refus que les droits syndicaux soient piétinés. Nous trouvons que c’est inadmissible et ce n’est pas normal que le camarade soit emprisonné. C’est pourquoi, l’Assemblée a décidé de tout arrêter. Arrêter les cours, arrêter les activités pédagogiques à partir de demain jeudi 21 février 2019 à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké. Nous allons tout arrêter pour marquer notre solidarité à l’endroit du camarade qui a été emprisonné de façon injuste. Les libertés syndicales ont été violées, les droits syndicaux ont été bafoués », s’est indigné Jean Francis Alger Ekoungoun, président de la plateforme régionale des fonctionnaires de Gbêkê.

Cette fermeture vient s’ajouter à celle qui a lieu depuis plusieurs semaines dans les établissements primaires et secondaires de Bouaké.

La plateforme de Gbêkê reste à l’écoute du bureau national avec son président Gnagna Zadi pour les prochains mots d’ordres.

Pour terminer, le président Alger Ekoungoun a remercié tous les syndicalistes qui, par solidarité se battent depuis l’arrestation du 3ème porte-parole de la plateforme, le camarade Johnson Zamina.

Donatien Kautcha, Abidjan

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