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« L’expérience de Bédié, son passé, son vécu, son âge sont un atout majeur pour sauver la Côte d’Ivoire » (N’Dohi)

Le délégué communal PDCI de Koumassi, N’dohi Raymond, dans cette interview, exhorte les militants du PDCI-RDA à prendre part à toutes les opérations d’enrôlement pour donner la chance à leur parti de gagner cette élection. Par ailleurs, il soutient que Bédié est le candidat qui peut faire gagner son parti.

Monsieur le délégué communal du PDCI-RDA de Koumassi, depuis le lancement de l’enrôlement et de l’inscription sur la liste électorale, est-ce que vos militants se mobilisent pour avoir leurs papiers ?
Depuis le début du processus et suivant le mot d’ordre du parti, nous avons mis nos troupes au travail. Il n’y a pas longtemps, j’ai tenu encore une réunion avec les militants. Et à cette occasion, j’ai offert deux (02) mille kits pour l’établissement de certificats de nationalité de nos nouveaux majeurs. Une permanence est au Qg ici (permanence du PDCI à Koumassi). Elle est au travail tous les jours.

Récemment, après l’opération de recensement-enrôlement, nous avons acté tous les secrétaires généraux de section, la JPDCI, l’UFPDCI et les mouvements de soutien, de convoyer nos militants dans les centres d’enrôlement. Le processus est en marche. Aujourd’hui dimanche (Ndlr dimanche 14 juin), je suis venu faire le point, donner des consignes et des moyens pour que nous puissions avancer dans le travail. Le 31 octobre est un objectif majeur pour nous. Nous travaillons en fonction en respectant les mots d’ordre du parti, nous travaillons sur le terrain pour rassurer nos militants pour leur dire que le PDCI-RDA est là et il est prêt à aller à cette bataille.

Votre parti est-il toujours vivant à Koumassi ?
Le PDCI-RDA est toujours vivant à Koumassi. Ça va de soi. Nous continuons d’aider les militants. Dans mon village d’origine, je continue d’aider les militants. Je mobilise nos troupes et ça se passe bien. Nous aidons également les jeunes qui sont dans le besoin, nous les aidons à établir leurs documents pour que bien évidemment nous nous donnions toutes les chances de gagner ces élections et ramener la paix en Côte d’Ivoire.

Lors d’une réunion, vous avez demandé à tous les cadres PDCI de Koumassi qui ont des ambitions, d’aider aussi les militants, Est-ce que vous avez été entendu ?
Jusque-là, ce n’est qu’un jeune militant qui n’est même pas membre des instances qui est venu me donner cinquante (50) mille francs Cfa. J’attends toujours les cades et des virtuels candidats et les élus aussi. J’attends que les cadres viennent pour que nous préparions la victoire du PDCI. Il ne sert a rien d’avoir des ambitions si nous ratons la présidentielle. C’est le point de départ. La présidentielle, c’est la mère de toutes les élections. Il faut que nous gagnions la présidentielle pour gagner les élections locales.

Pour vous, la présidentielle est une étape très importante pour le PDCI-RDA ?
Absolument et nous négocions ce virage avec beaucoup de détermination, d’ardeur, d’engagement et de confiance. Nous faisons également toutes les ouvertures possibles pour que tous ceux qui se disent militants du PDCI-RDA le manifestent maintenant. Le secrétaire exécutif l’a dit, vous n’avez pas contribué à la campagne, ce n’est pas la peine de venir chercher à briguer un poste. Ceux qui seront choisis, ce sont ceux qui sont au travail aujourd’hui.

On vous a entendu dire « A Koumassi, c’est Bédié on connait, c’est Bédié notre candidat ». Expliquez-nous un peu votre position ?
Bédié et Koumassi, c’est une histoire d’amour. C’est une histoire de père et fils. Je vais vous rappeler que quand le président Bédié était en exil, à l’époque, le président Ahoussou Jeannot et Patrick Achi cherchaient une commune où le Pdci-Rda pouvait faire une grande mobilisation et redonner confiance au président Bédié encore en exil. On est passé par des mairies de renom mais tout le monde a refusé. Et c’est Koumassi qui a accepté d’accueillir ce meeting qui a redonné confiance au président Bédié. Quand le président Bédié est rentré d’exil, c’est à Koumassi seulement qu’il a marqué un arrêt. Ce sont des signes d’affection et de confiance au leader et militant que je suis.

Et à travers moi tous les militants de Koumassi. Quand le président Bédié a voulu faire ses tournées avant les élections de 2010, il fallait une commune d’Abidjan qui mobilise pour que les Ivoiriens sachent que Bédié est de retour. C’est encore Koumassi qui a accueilli ce meeting. Tout cela, pour vous dire que Koumassi et le président Bédié, c’est une histoire d’amour, c’est une histoire filiale, c’est une histoire de confiance. Pour nous, tant que Bédié est dans l’arène, il n’a pas à nous appeler. C’est un devoir pour nous de soutenir Bédié. S’il n’est pas candidat, en ce moment, nous pouvons regarder ailleurs. Sinon, nous de façon naturelle et logique, notre candidat, c’est Henri Konan Bédié.

Est-ce que son âge est vraiment un handicap pour gagner cette élection ?
En Afrique, on dit que l’âge est un signe de sagesse. Nous pensons que dans la posture actuelle de la Côte d’Ivoire qui est dans la tourmente, l’expérience de Bédié, son passé, son vécu, son âge sont un atout majeur pour sauver la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas pour rien que, de façon naturelle, les autres partis vont vers lui. On ne prend pas toujours conseil chez quelqu’un qui est dépassé. Certains s’en orgueillaient quand ils étaient avec lui. Maintenant, ils trouvent que son âge est un handicap. Le président Bédié a encore suffisamment de ressources pour sortir le pays de la situation actuelle et le repositionner pour les nouvelles générations.

La convention du PDCI-RDA aura lieu dans le mois de juillet à Yamoussoukro, est-ce que le temps ne joue pas contre le PDCI-RDA ?
Au dernier Bureau politique, on a donné mandat au président Bédié de réadapter la situation par rapport à l’environnement sanitaire. Sûrement que des changements seront portés maintenant que les conditions de confinement ont été revues et corrigées pour tenir compte de la montée de la pandémie, je pense que certainement des réadaptations seront faites et je pense qu’elles seront faites compte tenu du mandat que le président Bédié a obtenu au dernier Bureau politique.

En attendant, à Koumassi, quelles sont vos relations avec les autres partis de l’opposition notamment le FPU ?
Pas plus tard qu’hier (ndlr samedi), le secrétaire général du FPI a tenu une réunion ici à la permanence, à ce Qg. A Koumassi, c’est une alliance qui est naturelle. En 2013 déjà, quand j’étais en campagne, j’ai eu le soutien de certains membres du FPI. Et un membre du FPI est entré dans le Conseil en tant que adjoint au maire. Dans tout ce que nous faisons, nous ne les oublions pas. Dans l’opposition, ils sont nos frères. Aujourd’hui, il y a une plateforme qui nous unit pour consolider les rapports que nous avons entretenus avec eux. De façon structurelle et stratégique, nous sommes appelés à travailler ensemble. Et c’est un plaisir pour moi. Je me sens à l’aise avec eux. Avec le FPI, nous préparons la victoire de l’opposition en octobre 2020.

Croyez-vous à la victoire du couple Bédié-Gbagbo ?
Vu les forces des présidents des deux (02) grands partis, nous n’en doutons pas un seul instant. Si les élections sont transparentes, nous ne doutons pas un seul instant que ces deux (02) partis puissent gagner ces élections et ramener la paix. Permettez que je lance un appel aux militants des deux (02) partis. Les élections, c’est maintenant qu’on les gagne. Il faut mettre toutes les chances de notre côté pour obtenir nos papiers. Le PDCI, il faut le dire, ne connait pas la politique des armes, la politique de la violence.

Nous, c’est dans les urnes que nous voulons gagner nos élections. C’est le moment de faire en sorte que chacun ait sa carte d’électeur, sa carte d’identité, c’est le moment de faire en sorte que chacun vérifie si son nom est sur la liste électorale pour pouvoir gagner. Nous avons mis en place une permanence pour aider tous nos militants que ce soient les militants du PDCI ou ceux du FPI. Je lance un vibrant appel à tous les militants, à tous les sympathisants du PDCI et du FPI de venir s’enrôler. Certains disent que c’est boucle, géré. Nous, nous pouvons dire que c’est plié.

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