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LIDER “5% des Ivoiriens sont allés voter: L’annulation du référendum ou la démission de Ouattara attendue”

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Après le camouflet gigantesque que les populations lui ont infligé le 30 octobre 2016 en refusant de cautionner son coup d’Etat constitutionnel, Alassane Dramane Ouattara est de nouveau contraint à avoir recours à sa machine à fraude pour masquer ce que tous les médias nationaux et internationaux ont déjà rapportés : Un désert électoral sans nom, dans tout le pays. Retour sur les heures graves d’une journée pas comme les autres en Côte d’Ivoire.

Désert et désobéissance généralisés

Faisant suite aux mots d’ordre très suivis de l’opposition, les populations ont fait preuve de créativité et de bravoure pour empêcher le braquage de leur souveraineté par Alassane Dramane Ouattara, ancien directeur Afrique du Fmi (Washington Dc).

A Abidjan et à l’intérieur du pays, des urnes ont été brûlées, des listes électorales déchirées, des bureaux de vote fermés pour ne pas permettre la tenue d’un scrutin illégal. «Si on vote non, ça va se transformer en oui avec ces fraudeurs de la Cei, donc on préfère tout casser», tel est le leitmotiv de ceux qui brandissent fièrement les urnes cassées à Akouédo, Yopougon, Guibéroua, Divo, Bangolo, Dabou, Mama, Gagnoa ou dans les nombreuses communes de l’intérieur du pays qui résistent.

Dans certaines localités, les vaillantes populations ont bloqué les routes pour empêcher l’accès des agents électoraux aux bureaux de vote, tandis que dans d’autres, des femmes ont simplement emporté les urnes en brousse.

Le taux de participation avoisinant 5%, estimé par le Front du Refus et la Coalition du Non, est corroboré par les reportages des organes et observateurs nationaux et internationaux. Que ce soit à Songon, Cocody, Plateau, Marcory, Koumassi, Aboisso, Bonoua, Abengourou, Bassam, Grand Lahou, Toumodi, Man, San Pedro, Bouaflé, Bondoukou, Port Bouët, Yamoussoukro, les bureaux de vote sont restés ridiculement vides.

Même dans les fiefs de Ouattara à Abobo, Adjamé ou à Treichville, le rejet était spectaculaire. Idem à Séguela, Mankono, et même Korhogo, où des urnes ont été cassées.

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Résultats travestis comme des déguisements d’Halloween

Face à cette réalité affligeante pour lui, Ouattara, aidé par sa commission électorale inféodée, a donc mis en marche sa machine à frauder, déjà rôdée lors de la présidentielle de 2015 en Côte d’Ivoire et des élections au Gabon il y a 2 mois.

Urnes bourrées en amont du scrutin, bureaux de vote restés ouverts jusqu’apès 22h pour les remplir, le camp du « oui » a fort à faire. Les présidents des Cei locales à Bangolo, Guiglo, Duekoué, Toulepleu, Blolequin ont ainsi reçu des sommes allant jusqu’à 3 millions de fcfa pour traficoter les chiffres et masquer la baffe infligée à Ouattara par les populations. Des chiffres loufoques sont annoncés dans des circonscriptions, où le nombre de suffrages exprimés dépasse le nombre des inscrits…

Ouattara a exigé de la Cei qu’elle annonce un taux de participation d’au moins 56%, pour faire au mieux que la constitution en vigueur. et c’est ce à quoi s’attellent Youssouf Bakayoko et ses sbires, qui annonceront des résultats travestis comme des déguisements d’Halloween aujourd’hui.

Et après ?

Après une telle débâcle, seules deux options démocratiques s’offrent à Ouattara : soit il annule le référendum et retire son projet rejeté par les Ivoiriens, soit il démissionne, comme David Cameron l’a fait au Royaume-Uni après que les Anglais l’aient désavoué sur la question du Brexit.

Mais si Ouattara était un démocrate, cela se saurait. Il privilégiera sans doute un passage en force, et il reviendra alors aux populations d’opposer une résistance sans faille à ce coup d’Etat, dont les conséquences les plus palpables se feront rapidement ressentir sur le coût de la vie. Multiplication des manifestations de rues, recrudescence de la désobéissance civile, grèves, décrochages… Qui pourra alors contrôler la colère du peuple souverain ? Les leaders de l’opposition, par la voix de la porte-parole du Front du Refus et de la Coalition du Non Mme Danielle Boni Claverie, ont d’ores et déjà adressé «une sévère mise en garde à monsieur Alassane Ouattara contre toute tentative de travestir l’expression de la volonté du peuple souverain de Côte d’Ivoire. Le pouvoir au peuple!»

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