03262023Headline:

L’ONU s’inquiète pour le nord du Mali en proie aux exactions de groupes armés

Le Mali est en proie depuis 2012 à une grave crise sécuritaire, nourrie au départ par des révoltes dans le nord, qui se sont ensuite muées en une violente rébellion jihadiste.

Des milliers de personnes ont été tuées et des centaines de milliers ont dû fuir leur région, plongée dans le marasme, alors que le pays est déjà l’un des plus démunis au monde.

Or à l’heure où il faut soutenir plus que jamais le pays, “il y a malheureusement une lassitude” des donateurs internationaux, avec “une forte baisse de l’aide destinée aux réfugiés et aux déplacés” alors que “leurs besoins sont énormes”, a souligné M. Touré.

Fin 2022, le Mali comptait sur son sol 60 000 réfugiés, dont 25 000 venus du Burkina Faso, et 440 000 déplacés internes, a-t-il précisé, en appelant à un élan de solidarité internationale pour soutenir d’urgence les organisations humanitaires qui les aident.

Un médecin humanitaire enlevé

Les humanitaires ne sont pas pour autant à l’abri de l’insécurité au Mali. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a révélé et condamné mardi l’enlèvement, la veille dans l’est du Mali, d’un médecin travaillant pour l’organisation.

L’OMS “déplore l’enlèvement du Dr Mahamadou Diawara, qui a été enlevé par des personnes non identifiées dans sa voiture le 23 janvier 2023 dans la ville de Ménaka”, indique un communiqué du bureau régional de l’organisation onusienne pour l’Afrique.

“Le conducteur de sa voiture a également été agressé et abandonné par les auteurs de l’enlèvement. Il se remet de l’incident”, est-il précisé.

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