04242024Headline:

Lutte contre le racket, l’Inspection générale de la police avertit

Le commissaire divisionnaire, Seyo Koulia, prévient que l’Inspection générale va sévir contre le phénomène du racket
Les membres des comités communaux de lutte contre le racket (Cclr) ont eu un séminaire de renforcement des capacités le jeudi 19 avril 2018 à Dabou. Occasion pour le commissaire divisionnaire, Jean Louis Seyo, de sortir des griffes contre le fléau, qui ternit l’image des forces de sécurité ivoiriennes.

« Après la crise post-électorale, le pays était en proie à un racket généralisé, surtout avec les ex-éléments des ex-Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et certains agents de la police. Mais, depuis 2012, nous avons mis en place un mécanisme de démantèlement des barrages en place pour éradiquer le phénomène. Les résultats sont satisfaisants. Nous allons poursuivre et frapper très fort les brebis galeuses ». Ces propos sont du Commissaire divisionnaire Seyo Koulia Jean Louis, Inspecteur des services de la police représentant l’inspecteur général de la police nationale.

Au cours de l’atelier financé organisé à Dabou, avec le financement du Millenium challenge corporation, une institution américaine de bonne gouvernance, les conférenciers ont salué les performances de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre le racket et la corruption. Selon les chiffres de Transparency international, en effet, l’Etat ivoirien occupe désormais la 103ème place mondiale sur 178 pays contre 171 en 2012 et 18ème sur 54 en Afrique contre 31ème il y a 6 ans. Mais, cette lutte, selon Japo Jean Jacques, le conférencier, doit se poursuivre et impliquer tous les secteurs d’activité en ce sens qu’il impacte le développement économique du pays.

Poursuivant il a indiqué que les responsables de Mcc reconnaissent les efforts de la Côte d’Ivoire qui, en 2016, a mis au vert, 13 axes de lutte sur 20. Ce qui lui rapporte un octroi de 314 milliards de F Cfa par l’organisme américain. Mais, les dirigeants ivoiriens ne doivent pas dormir sur leurs lauriers. Car, si l’on s’en tient aux chiffres des autorités de la bonne gouvernance, en 2015, 85 % des Ivoiriens étaient confrontés à la corruption. Ce qui a fait perdre plus de 350 milliards de F Cfa à l’économie nationale.

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