Bienvenue. La revue de presse de ce mercredi 5 décembre 2018 porte principalement sur les changements au niveau du Rhdp et les actions de Ouattara à Abidjan et à Dakar.
Kobenan Kouassi Adjoumani était face à la presse le mardi 4 décembre 2018. Le porte-parole du Rhdp, au cours de cette conférence de presse a annoncé son départ du Pdci dès le mois prochain. « Le 26 janvier 2019, je ne serai plus militant du Pdci », a-t-il fait savoir.
« Congrès constitutif du Rhdp : Rdr, Udpci,… disparaissent » titre L’Inter. Le confrère y rapporte l’information donnée par le porte-parole adjoint du Rhdp, Touré Mamadou lors d’une conférence du parti tenue le mardi 4 décembre 2018 faisant état de la suppression prochaine des partis politiques composant le Rhdp notamment le Rdr et l’Udpci. « Nous avons estimé au regard des dernières élections et de l’adhésion massive de nos militants à ce projet de parti unifié (…) nous aurons un seul parti politique nommé Rhdp. Ce qui veut dire, que de facto, tous les partis traditionnels existants, juridiquement, ne vont plus exister », a appris M. Touré.
Sur la suppression des différentes partis constitutifs du Rhdp, Touré Mamadou a donné des assurances comme livré par le Patriote à al Une duquel on lit : « Touré : ‘’le Rdr va au Rhdp en toute responsabilité’’ ». A en croire le responsable du parti, le Rdr, en l’occurrence a pris la pleine mesure de cette décision. « Le Rdr a décidé en toute responsabilité d’aller au Rhdp. Nous connaissons tous l’histoire de notre parti. Mais nous avons en toute responsabilité, au cours de notre dernier congrès extraordinaire, décidé d’épouser les idéaux du Rhdp », a-t-il indiqué.
Le chef de l’Etat, président du Rhdp, fait également l’actualité de ce jour. Aussi, Soir Info barre : « Parti unifié, présidentielle 2020, affaire ‘’non à la rupture’’ : Ouattara désavoue Duncan, Achi, Adjoumani et les pétitionnaires ». Armand Depeyla y explique les dessous des dernières décisions prises par le président du Rhdp pour la composition de la formation politique sur la période transitoire avant le congrès, désavouant dans le même temps, certains cadres du Pdci impliqués dans l’affaire de la pétition «non à la rupture » à savoir Duncan, Adjoumani, Achi, Amédé Kouakou.
Il n’y a pas qu’en Côte d’Ivoire que Ouattara fait parler de lui. Après son dernier passage au Sénégal, le numéro 1 ivoirien a fait et continue de faire jaser dans le pays de Macky Sall, pour son « ingérence » dans les affaires sénégalaises. « Affaire ‘’second mandat pour Macky Sall’’ : Hommes politiques et jeunes sénégalais allument Ouattara ». Présent à l’investiture du président sénégalais le 1er décembre dernier, les propos de Ouattara sur les performances de Macky Sall ont été plutôt mal pris par la classe politique et la jeunesse sénégalaise. « Donc, on considère que leur venue à cette rencontre de l’international libéral est très légitime. Mais participer à la cérémonie d’investiture du président Macky Sall et demander, ouvertement qu’on lui donne un second mandat relève d’une ingérence, c’est inacceptable », Thierno Bocoum, président du mouvement Agir et candidat à la candidature.
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