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Pascal Affi N’Guessan fait des révélations sur la détnsions des prisonnier y compris Simone Gbagbo

Initié par la Fédération nationale des parlements, agoras et orateurs de Côte d’Ivoire, ‘’l’opération Socrate’’, une campagne dont l’objectif est de contribuer au retour à l’unité au sein du Front populaire ivoirien, a connu son apothéose dans la soirée du dimanche 22 juillet 2018, à l’espace sénat 47 à Yopougon.

Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), y était convié pour éclairer l’opinion sur les origines de la crise qui secoue sa famille politique. Au cours de ces échanges dites de vérités entre le premier responsable du FPI et les militants jugés favorables au camp Sangaré, Pascal Affi N’Guessan s’est longuement exprimé sur la question de la prise en charge des « prisonniers politiques » et ses rapports avec ces derniers. Concernant le premier point, le député de Bongouanou a fait savoir que son parti, le Fpi, est toujours resté aux côtés de leurs camarades détenus. « Tous ceux qui sont dans des procédures judiciaires sont pris en charge par le parti. A ce jour, je peux vous dire que nous avons dépensé plus de 80 millions F Cfa pour défendre tous ceux qui sont en prison depuis Simone Gbagbo jusqu’au plus petit prisonnier politique », a confié le président du FPI. Assurant que la direction du parti est en contact permanent avec ces derniers via le canal de la vice-présidente Christine Adjobi.

M. Affi a ajouté que la question de « la libération des prisonniers politiques » a toujours occupé une place de choix dans la chaine de ses priorités. « Lorsque nous avons engagé le dialogue politique, c’était pour la libération des prisonniers et le 22 mai 2014, j’ai pu obtenir l’engagement du gouvernement à libérer 152 prisonniers politiques, au moment où nous tenons un comité central, 52 parmis eux avaient été libérés, dont Jean Yves Dibopieu et Youan Bi Angenor », a-t-il révélé. Et l’orateur du jour de renchérir « C’est donc dire que nous sommes de plein pied dans la lutte pour la libération des prisonniers politiques ».

Au sujet des rapports qu’il entretient avec ses camarades « prisonniers politiques », ‘’le lion du Moronou’’ a soutenu n’avoir jamais tourné le dos à ceux-ci, comme le prétendent certains. « Les visites dépendent des rapports que nous entretenons avec l’Etat, si l’administration pénitentiaire ne vous y autorise pas, vous ne pouvez y aller », a-t-il répondu au sujet des visites de ses compatriotes en prison. A titre d’explication, l’homme fort du FPI a révélé que le gouvernement lui aurait refusé, une visite à Simone Gbagbo, ex-Première dame de Côte d’Ivoire. « La visite à Simone, ceux qui sont dans la fronde peuvent le demander à Me Dadjé son avocat. C’est à lui que j’ai demandé de faire la demande pour que j’aille rendre visite à Simone. Il sait, que le gouvernement a opposé une fin de non-recevoir », a-t-il justifié avant se convaincre que cette situation est due à sa position. « La position que j’occupe fait que les gens ne m’autorisent pas à rendre visite à des prisonniers politiques de premier plan », a-t-il expliqué.

Dans son mot de fin, l’orateur a invité les militants du Front populaire ivoirien dans toutes leurs composantes à se rendre massivement au congrès du parti qui se tiendra les 27 et 28 juillet 2018.

 

lebabi.net

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