Dans quelques heures débutera à la Haye au Pays-Bas sur le sol Européen, une tentative de falsification de l’histoire glorieuse de l’Afrique.
Il s’agira pour le capitalisme occidental dominant, de démontrer de manière subtile et perfide, qu’elle peut par le biais de l’un de ses instruments de domination, rendre justice au nom des nations en toute équité.
Il n’ en sera rien. Et ils ne seront pas à leur premier coup. Il faudra avec force le dire à nos enfants. De Toussaint Louverture en passant par Samory Touré et les autres, l’occident négrier, capitaliste et inique à toujours procédé ainsi afin de poursuivre toute honte bue sa campagne de destruction et de déshumanisation des peuples de la périphérie en toute illégalité.
Malgré les époques, le modus opérandi est resté le même. Non, il ne s’agira pas dans quelques heures d’un procès. Car Laurent Koudou Gbagbo n’est pas un prisonnier mais un déporté, digne fils d’Afrique dont le seul tort a été de s’être opposé comme ses illustres prédécesseurs à l’entreprise de captation de nos richesses et de soumission de notre peuple.
Oui, je serai de tout coeur avec vous demain dans cette terre d’exil devant ce bagne pour crier une fois de plus à la face du monde notre notre indignation. Mais surtout notre détermination à poursuivre notre quête inébranlable “ du Droit des Peuples à disposer d’eux même”.
Haut les coeurs braves filles et fils de mère Afrique. Montrons au monde le sursaut d’humanité qui lui reste. Peuples opprimés du monde en quête de justice et de liberté nous sommes comme le dise les Évangiles : « le sel de la terre, nous sommes la lumière du monde ».
Il nous faut donc poursuivre le combat. Comme l’a fait le Woody de Mama. Quelqu’en soit l’énoncé de ce verdict qui est déjà inique. La meilleure des façons de poursuivre l’oeuvre de Laurent GBAGBO c’est de continuer son combat. Notre victoire est au bout de l’effort. Nous la lèguerons à tous les enfants des opprimés de la terre.
A vous et au président Gbagbo je dédie ce poème d’Agostinho Neto digne fils d’Afrique et du monde libre, père de l’indépendance de l’Angola.
AU MAQUIS !
LUTTE
VIOLENCE
Des voix d’acier au sol
Enflamment le paysage déjà ardent
Et les songes
Se brisent
Contre un rempart de baïonnettes
Une nouvelle lame se lève
Et les angoisses se brisent
Sur les corps non enterrés
Et une nouvelle lame monte pour la lutte
Une autre encore puis une autre
Jusqu’à ce que de la violence
Il ne reste plus que notre merci.
Agostinho Neto
eburnienews.