04202024Headline:

Présidentielle 2015 -Voici ce que Joseph Bogou, dit à propos de la candidature d’Essy Amara

Candidature d’Essy Amara/Joseph Bogou, président du comité de pilotage du Bas-Sassandra: ‘‘Les populations ont encore peur’’

Candidature d’Essy Amara/Joseph Bogou, président du comité de pilotage du Bas-Sassandra: ‘‘Les populations ont encore peur’’

De retour d’une mission qu’il a effectuée du 8 au 16 juin dernier dans la région du Bas-Sassandra, nous avons rencontré le président du comité de pilotage local de la campagne du candidat Essy Amara à la présidentielle, M. Joseph Bogou. Dans cet entretien, il fait le bilan de ses activités et expose les inquiétudes des populations.

Quel est l’état des lieux dans la région du Bas-Sassandra ?

Nous avons sillonné la région et le constat qui se dégage est sans appel. Dans toutes les localités où nous sommes passés à Buyo, San Pedro, Grabo, Tabou, Sassandra, Fresco et autres, la population est un peu timide car elle a de grandes inquiétudes. Nous sommes certes dans la précampagne mais nos parents se posent beaucoup de questions.`

Selon vous, quelles sont les raisons des inquiétudes de vos parents ?

La principale cause est l’insécurité dans la région du Bas-Sassandra. A Grabo, les populations ont encore peur en raison de la précarité de la situation sécuritaire. Elles se demandent ce qu’il adviendra au cours des campagnes électorales à cause de l’insécurité qui sévit dans la région. Bref, leur participation au vote n’est pas encore acquise. Même la campagne est encore incertaine d’autant plus qu’il ya des personnes encore en armes qui sévissent dans les forêts. Aussi, il ne faut pas perdre de vue que bon nombre de leurs parents sont en exil de l’autre côté de la frontière c’est-à-dire au Libéria. Avec tout cela, nos populations ne peuvent qu’émettre beaucoup de craintes et de réserves. Au niveau de la gouvernance sociale et de l’Etat de droit, les populations ont de gros soucis. Toute la région du Bas-Sassandra est confrontée à ce problème. La libre circulation est un véritable problème. En clair, la population ne peut pas vaquer sereinement à ses occupations.

N’est-ce pas une raison de plus pour elle de s’engager pleinement dans le processus électoral ?

Tout à fait. C’est pourquoi toute la région du Bas-Sassandra s’est rangée derrière le candidat Essy Amara.

Pouvez-vous confirmer qu’il y a malgré tout un certain engouement ?

Aujourd’hui, l’engouement autour d’Essy Amara est de taille. On attend que le ministre d’Etat Essy Amara donne le top départ pour rassurer les uns et les autres. Ils n’attendent que cela pour se mobiliser davantage et participer au processus électoral. Le candidat Essy Amara doit absolument rassurer ses sympathisants.

Au-delà des problèmes liés à l’insécurité, qu’est ce qui a été entrepris par le comité de pilotage dans votre région ?

Nous sensibilisons pour la révision de la liste électorale mais il faut signaler qu’il est difficile pour nos populations de se déplacer pour se rendre dans les centres d’enrôlement. Il est difficile pour les électeurs potentiels de parcourir 30 voire 40 km. L’absence de moyens financiers justifie en partie le peu de mobilisation autour de la révision de la liste électorale. Il y a aussi le fait que même si vous disposer de moyens financiers vous ne pouvez pas non plus vous déplacer du fait que certaines localités restent à ce jour enclavées. Telles sont les raisons qui expliquent la timidité de la population.

Quelles sont les attentes du comité de pilotage du Bas-Sassandra ?

Les populations souhaitent avoir des missions de la direction de campagne sur le terrain car nos adversaires ont déjà investi le terrain. De manière très officielle, le candidat Essy Amara doit nous mettre en mission car les populations fondent un réel espoir en la candidature d’Essy Amara.

Un appel à lancer…

Je tiens à lancer un appel à la population qui hésite encore à se mettre en ordre de bataille car le candidat Essy Amara est le véritable espoir dans la mesure où il vient pour réconcilier les Ivoiriens. Nous demandons à nos parents qui sont encore en exil de revenir dans leur village pour qu’on puisse poursuivre le combat.

JB Koffi

Le Belier Intrépide

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