Procès Gbagbo et Blé Goudé

Le procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé se poursuit devant la Cour pénale internationale (CPI). Au terme de l’audience d’hier qui a duré une demi-journée, le juge-président a pris une décision portant sur la suite de la procédure. « Procès à la CPI, hier: le juge-président a pris une grave décision pour Gbagbo », titre à sa Une Soir Info. Selon le journal, « Au cours des prochaines audiences de son procès devant la Cour pénale internationale (Cpi), Laurent Gbagbo ne devra pas être désigné par le terme ‘’président’’. Cette mesure qui avait été évoquée lors de l’audience précédente par le juge Cuno Tarfusser a été confirmée le vendredi 12 février 2016 par le président de la Chambre ».

Le Patriote dans son édition du jour revient également sur cette décision. « ‘’le président Gbagbo’’. Cette expression est désormais bannie des échanges au cours du procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Le juge principal Cuno Tarfusser a définitivement interdit la défense d’utiliser le mot président pour qualifier l’ex-chef d’Etat », fait savoir le quotidien.

Au cours de l’audience d’hier, la défense de Laurent Gbagbo a également pu faire le contre-interrogatoire d’un des témoins. C’est à cet aspect que Le Temps s’intéresse. « CPI/ Tuerie des 7 femmes à ‘’Abobo’’: le témoin clé de Bensouda blanchit les FDS », livre le journal à sa Une. Le quotidien qui met l’accent sur les « incohérences » du témoignage indique que, « les témoins arrivent à la barre avec des discours et des consignes que l’Accusation leur a donné ».

Dans la même veine, Notre Voie écrit que Jennifer Naouri, l’avocate de Laurent Gbagbo « n’a pas fait de cadeau au témoin présenté hier par l’accusation ».

Pour Lg Infos, le témoin a tout simplement « avoué colporté de simples rumeurs ». Pour le journal, le témoin P-190 a livré un “récit imaginaire basé sur les dires des gens”.

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