04182024Headline:

Que veut le « soi-disant » président des victimes de la crise postélectorale ? ( Joël ETTIEN )

Il y a eu affrontement entre deux camps qui a occasionné des morts dans tous les deux camps. Aujourd’hui, ce n’est pas la justice ivoirienne qui a instruit le dossier des Gbagbo, mais la cour pénale internationale, le sommet des justices du monde et les accusés, y ont été internés durant plus de 11 ans. Au final, cette cour a estimé que le dossier fomenté contre eux était vide et pour lequel, elle a décidé purement et simplement leur acquittement.
Si véritablement, ce monsieur veut que la vérité triomphe, nous pensons que ses agitations ne sont plus fondées contre le président Gbagbo et de son camp, puisque tous ces centaines de témoins contre eux n’ont pas rassuré les membres du jury. Si logiquement il est pour la probité et l’équité, c’est contre le deuxième camp qu’il devrait lutter pour que ses vœux soient exaucés.
Mais s’opposer à l’arrivée des deux détenus, serait faire preuve d’une haine viscérale contre leur personne. C’est vrai qu’il y a eu des atrocités dans tous les camps, mais ce président des victimes ferait mieux d’inviter cette justice qui les a acquittés, de retourner son regard vers le camp adverse dont on ne connaît pas encore le nom.
Aujourd’hui tous les ivoiriens sans exception veulent aller à la paix et promouvoir la réconciliation, alors il ferait mieux de s’y inscrire pour que les vrais coupables, soient identifiés et punis selon la justice internationale afin qu’il soit soulagé. Vouloir se rendre à l’aéroport pour protester contre leur retour, serait se livrer à la vindicte populaire des pro-Gbagbo qui ont bataillé pour que la justice soit rendue et elle a été rendue.
Sinon tous ces témoins commis par leurs soins, qui se sont succédés à la barre, ce n’est pas le président Gbagbo qui les a mandatés à dire ce qu’ils ont dit. Maintenant, qu’il soit lucide à actionner le transfèrement des autres du camp qu’il connaît pour qu’on sache s’ils seraient d’une autre planète. Surement, que ces auteurs se promènent librement à côté de lui, dans son quartier, mais qu’il fasse ses sittings devant la représentation de la cour à Abidjan, si, elle existe pour déclamer son désarroi.
Joël ETTIEN

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