Aujourd’hui, pour déconstruire l’image de Guillaume Soro déclaré désormais comme l’adversaire du RHDP, certains militants du RDR qui ont bénéficié des conséquences de la rébellion qu’il a dirigée, l’attaquent sur sa gestion de ce mouvement armé.
Ces attaques portent sur les bracages de la Bceao en ex zone CNO,sur des pillages de la zone, sur le fait que pendant les années rébellion, Guillaume Soro n’a construit aucune infrastructure sociale pouvant soulager les populations.
Ces militants du RDR n’hésitent pas à l’accuser des faits de crimes de sang en prenant pour illustration des lieux communs comme le cas des gendarmes tués et le cas des fameuses danseuses d’adjanou tuées.
Pour intensifier leurs accusations contre lui, ils font allusion à la mort des pro-IB après les attaques contre les positions de Guillaume Soro que ces derniers ont déclenché.
Loin de remuer le couteau dans la plaie, il me semble nécessaire de revenir sur ces faits afin de démontrer à tous que certaines accusations portées contre Guillaume Soro sont infondées.
Je parle ici en ma qualité d’acteur de la rébellion, donc de témoin direct des faits et non de celui à qui on raconte des faits.
1.Le cas des bracages des agences de la Bceao.
Je voudrais informer les uns et les autres que ces braquages auraient pu ne pas avoir lieu si la direction nationale de la Bceao avait répondu à l’appel de Guillaume Soro qui lui avait demandé, au début de la rébellion, de venir chercher l’argent qui se trouvait dans les coffres de ses banques. Car vu l’atmosphère de guerre qui régnait dans la zone,il ne serait pas ,avec le temps,en mesure de protéger les agences de la Bceao.
Aucun agent de la Bceao n’est venu par peur.
Arriva ce qui arriva en 2004.
2.Le cas des pillages de la zone.
Je reconnais qu’il y a eu des pillages des biens publics et privés dans la zone par des éléments incontrôlés.
Je rappelle qu’au début de la rébellion, toutes les prisons de la zone ont été cassées libérant ainsi leurs pensionnaires qui se sont engagés, pour beaucoup, dans la rébellion.
Les pillages sont de leurs faits et du faits des mercenaires libériens qui se sont invités dans la rébellion, surtout dans le grand Ouest.
Pour mettre fin à ces pillages, les comzones ont été obligés de faire le nettoyage.
L’image de sherif Ousmane dans le combat de l’Ouest contre ces mercenaires liberiens est là pour illustrer mes propos.
3.Le cas des gendarmes tués.
C’est triste que cela ait pu se produire.
Mais il est bon de savoir que ces gendarmes ont été exécutés dans des conditions extra judiciaires parce qu’ils étaient soupçonnés de s’être engagés du côté des FDS qui avaient tenté de reprendre la ville de Bouaké début Octobre 2002.
Ils étaient également soupçonnés d’avoir donné des informations à ces FDS afin de faciliter leur entrée dans la ville.
Ceux qui, par coup de chance, n’ont pas été soupçonnés d’avoir participé à cette offensive des FDS, sont sortis librement de Bouaké avec leurs…