Invité le samedi 10 septembre 2016, à Abidjan, au Siège du Rassemblement du républicain (Rdr), à la tribune d’échanges initié par les jeunes de son parti, Koné Bruno, le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la
poste de Côte d’Ivoire a dressé un bilan ‘’positif’’ du gouvernement Duncan.
En sa qualité de porte-parole du gouvernement , il a saisi l’opportunité d’une question posée pour donner la position du gouvernement sur la crise postélectorale liée au recomptage ou non des voix, proposé par Jean Ping et rejeté par le camp d’Ali Bongo, le président gabonais.
« La Côte d’Ivoire a des amis. La Côte d’Ivoire et le président Alassane Ouattara tiennent à ne pas en rajouter au feu. Aujourd’hui , il y a une situation qui est délicate qui est grave. Certains diront explosive dans ce pays ami, dans ce pays frère. Un mot mal placé ne serait pas du goût du président Alassane Ouattara. La Côte d’Ivoire, on le sait, a une tradition de paix et la Côte d’Ivoire veut que dans ce genre de situation on se taise. Et le président pour montrer l’exemple a sanctionné ceux qui ont pris sur eux l’initiative personnelle pour s’ingérer dans ces affaires de l’élection , pour dire que l’État de Cote d’Ivoire n’est pas concerné. Vous me demandez la position de la Côte d’Ivoire pour le recomptage ou pas des voix au Gabon, je vous répondrais que la Côte d’Ivoire n’a pas son avis à donner. C’est une affaire gabono-gabonaise. Tout ce que nous souhaitons pour ce pays frère, c’est la paix. C’est tout ! »
Avant d’afficher ainsi la neutralité de la Côte d’Ivoire dans le dossier gabonais, Koné Bruno qui était le 4ème invité de ‘’À l’écoute des militants’’, tribune d’échanges entre la base et le sommet présidé par Kouassi Jean, a salué les efforts du président Alassane Ouattara tant au plan économique, politique que social.
Parlant de la réconciliation nationale , il a salué des actes posés par le chef de l’Etat ivoirien et a dit : «Depuis l’indépendance en 1690, notre pays ne s’est jamais aussi bien porté que sous le président Alassane Ouattara. Le président tend la main , tous les jours à ses adversaires. La réconciliation , c’est forcément deux parties mais si on continue de tendre la main et que l’autre partie ne veut pas , que voulez-vous qu’on fasse. On a dit libération des prisonniers. On a libéré tous ceux qu’on devait libérer. En dehors de ceux qui ont été pris sur certains théâtres de violence avec des armes à la main, etc. On dit dégel des comptes, le président a dégelé tous ce qui était de son ressort. Car, il faut savoir que dans cette affaire de dégel des comptes , il y’a une partie qui engage aussi des structures internationales. Ceux qui sont en exil, certains sont revenus et ont repris leur travail à la fonction publique (…)».
Claude D
lintelligentdabidjan