04192024Headline:

Reférendum: L’Ecosse vote « non » à l’indépendance

ecosse dit non

Le « non » à l’indépendance l’a nettement emporté, estiment plusieurs médias britanniques. Glasgow a voté « oui », Edimbourg a voté « non ». La participation s’annonce particulièrement élevée.

L’Ecosse ne sera pas indépendante, si l’on en croit les premières estimations des médias britanniques. Au compte-gouttes, les résultats du référendum sur l’indépendance de l’Ecosse ont été dévoilés dans la nuit de jeudi à vendredi. Peu après 7h, heure française, 30 régions écossaises sur 32 avaient dévoilé leurs résultats, représentant environ 60 % de la population. Le « non » à l’indépendance était assez nettement en tête, avec 55 % des voix, selon le décompte de la BBC, contre 45 % pour le « oui ». La chaîne de télévision estime que le « non » l’a emporté, de même que le quotidien « Guardian » et l’agence de presse Reuters.

Malgré cette nette victoire des unionistes, la nation écossaise est profondément divisée. Glasgow, la plus grande ville écossaise, a voté « oui » à 53 %. La capitale, Edimbourg a voté massivement en faveur du « non » (61 %). La ville de Dundee, à une soixantaine de kilomètres au Nord d’Edimbourg, surnommée « Yes city », a voté massivement en faveur de l’indépendance. Aberdeen, capitale de l’industrie pétrolière sur la côté Est, a voté « non » à 59 %.

Nicola Sturgeon, numéro deux du parti indépendantiste SNP, a estimé sur la BBC qu’il était encore trop tôt pour admettre une défaite pour le camp du « oui ». Le Premier ministre écossais et leader du SNP, Alex Salmond, doit tenir une conférence de presse ce matin.

Le taux de participation s’annonce particulièrement élevée. Les résultats région par région faisaient presque tous état de taux nettement supérieurs à 80 %, parfois au-delà de 90 %. A Glasgow, la participation a été inférieure (75 %).

Le résultat est un soulagement pour le camp du « non ». Les derniers sondages faisaient état d’une forte poussé des indépendantistes à quelques jours du scrutin. Leur victoire était considérée comme tout à fait possible, ce qui a probablement permis de remobiliser les partisans du maintien de l’Ecosse au sein du Royaume-Uni. C’est aussi un soulagement pour le Premier ministre David Cameron, qui jouait son avenir politique. Le chef du gouvernement devait s’exprimer tôt de matin. L’opposition travailliste était elle aussi très engagée dans la campagne contre l’indépendance.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203789384503-ecosse-les-premiers-resultats-commencent-a-tomber-1044543.php?HfgOWbKcSPlKae43.99

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