Malgré l’effet refroidissant du phénomène La Niña, les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, selon le rapport de l’Organisation météorologique mondiale.
Fonte extrême des glaciers en Europe
Les causes sont connues : l’homme émet toujours plus de gaz à effet de serre. Les conséquences le sont aussi : la température moyenne de la planète était supérieure l’an dernier de 1,15 degré par rapport aux niveaux préindustriels. Les glaciers se réduisent à un rythme accéléré : la superficie de la banquise antarctique n’a jamais été aussi peu élevée.
Des répercussions socio-économiques énormes
Le niveau moyen des océans continue de monter de plus en plus vite et ces derniers battent des records d’acidité vieux de 26 000 ans. Pour les populations, les effets peuvent être terribles. En Afrique de l’Est, depuis cinq saisons des pluies, les précipitations sont en dessous de la normale. Vingt millions de personnes souffrent de l’insécurité alimentaire provoquée par cette sécheresse.
À l’inverse, les pluies qui ont frappé le Pakistan, l’été dernier, ont battu tous les records. Trente-trois millions de personnes ont été touchées par ce déluge trois fois et demi plus intense que la moyenne.
Vague de chaleur en Europe et en Chine, tempêtes extrêmes : ces phénomènes sont amenés à se généraliser. D’autant plus que les météorologues anticipent le retour du phénomène climatique El Niño, et son effet réchauffant, dès cet été.