La ville d’Adiyaman, dans le sud de la Turquie, était à l’épicentre du séisme du 6 février. Ici, les habitants manquent de tout, et surtout de soins. Face à ces besoins urgents, des associations bénévoles viennent au chevet des populations des villages reculés de la région, là où “le système de santé ne répond plus”. Reportage.
Autour de l’épicentre du séisme, la région montagneuse et enneigée d’Adiyaman, dans le sud de la Turquie, a été très affectée par la catastrophe. Ses habitants manquent de tout, et notamment de soins.
Face au besoin de soins urgents, des associations bénévoles viennent au chevet des populations vivant dans les villages reculés en Turquie.
Une nouvelle tournée se prépare pour Mahmut Gündesli, médecin français, et ses collègues qui délivrent chaque jour des soins médicaux dans les villages autour d’Adiyaman.
“Ces gens ont besoin de nourriture, de soins de première nécessité, on va là-bas parce qu’ils ne peuvent pas se déplacer et que le système de santé ne répond plus.”, explique Mahmut Gündesli. Au manque de soins s’ajoutent les conditions d’hygiène fortement dégradées.
Les soins prodigués par Mahmut et son équipe nécessitent souvent un suivi hospitalier, qui n’est pas du ressort des bénévoles. Ces derniers se retrouvent souvent désemparés.
D’après l’OMS, la crise sanitaire qui s’annonce pourraient causer encore plus de dommages que les tremblements de terre.